
Centenaire de Iannis Xenakis
Biographie
Iannis Xenakis (en grec moderne : Γιάννης Ξενάκης), né le 29 mai 1922 à Brăila en Roumanie et mort le 4 février 2001 dans le 9e arrondissement de Paris, est un compositeur, architecte et ingénieur d'origine grecque, naturalisé françaisNote 1, marié à la femme de lettres Françoise Xenakis, avec qui il a eu une fille, la peintre et sculptrice Mâkhi Xenakis.
Il est architecte et collabore, au sein de l'atelier de Le Corbusier, à la création du Pavillon Philips de l'exposition universelle de Bruxelles de 1958, maintenant détruit. Il est le premier Européen à utiliser un ordinateur pour composer de la musique et il a créé la musique stochastique.
(source : Wikipedia)
Dessiner la musique avec Lannis Xenakis
Xenakis, c’est qui ?Une sorte de savant fou, à la fois artiste et scientifique, compositeur et ingénieur, architecte et musicien qui a débuté avec Le Corbusier (pendant 12 ans !). Il renouvela entièrement l’univers musical en y introduisant la physique et les mathématiques pour ouvrir la voie à la plastique sonore.
L’UPIC, c’est quoi ?Une machine d’aide à la composition musicale par le dessin inventée par Iannis Xenakis en 1977. Elle permet à chacun initiés ou non, d’accéder de manière intuitive à l’acte de composer.
La conférence racontera l’histoire de cet homme hors du commun, figure dans l’histoire de la musique, et de cet outil qui a été, et continue d’aller, au plus près des publics
Iannis Xenakis ou l'avenir de la musique
Jean-Marc Chouvel fait le point sur sa propre relation au célèbre compositeur-architecte.« Avec la disparition de Xenakis, c’est le deuil de toute une conception de la musique qui s’annonce. Pourtant, c’est probablement au moment même où il disparaît, que l’assimilation des idées et des convictions de ce grand musicien se révèle être de la plus grande importance, et de la plus grande urgence […] Le sens de l’œuvre de Xenakis, c’est peut-être avant tout l’idée que la musique a un avenir et pas seulement un passé »(J.-M. Chouvel, La Crise de la musique contemporaine et l’esthétique fondamentale, Sampzon, Delatour France, 2018).




Iannis Xenakis, musique et probabilités
Après avoir décrit sa première rencontre avec Iannis Xenakis en 1972, Jacques Thibaut évoquera ses travaux réalisés au sein du CEMAMU, centrés sur la « Musique stochastique markovienne » comme l’a dénommée Iannis Xenakis dans le deuxième chapitre de son livre Musiques formelles. Ce terme sera explicité lors de la conférence, au cours de laquelle des extraits sonores seront diffusés.
Ces travaux ont permis de valider certaines des idées décrites dans le livre de Xenakis et sont les premières tentatives de mise en oeuvre de ce que l’on appelle aujourd’hui la synthèse granulaire. Ce sera d’ailleurs l’occasion de décrire les différents « niveaux » de composition selon la pensée du compositeur.
Outre les aspects techniques, Jacques Thibaut mentionnera également des éléments de leurs nombreuses conversations, en particulier, la justification de l’utilisation de l’ordinateur dans le processus de composition ainsi que des probabilités, principalement pour les oeuvres orchestrales.
Il rapportera enfin quelques anecdotes concernant des répétitions et des rencontres avec d’autres compositeurs ou musiciens.
Pour aller plus loin
Décrire le son a été depuis longtemps une obsession humaine de maîtriser un phénomène qui lui échappe bien plus que celui qui concerne la vision… Du moins l’homme est-il persuadé que ce qu’il entend
Cette conférence s’articule autour d’une réflexion sur ce que peuvent apporter aujourd’hui le travail et les recherches du centre Iannis Xenakis, synthétisés en une œuvre qui peut être considérée
Regards croisés entre un architecte-chercheur et une musicienne-chercheuse sur une des icônes de l’architecture moderne, soixante ans plus tard : le pavillon Philips de l’expo 1958. les formes