Conférence
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Langues :
Français, Anglais
Crédits
Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Normandie (Réalisation), Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Normandie (Production)
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/3qd2-4n21
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2014, 16 septembre). La mémoire pour se reconstruire ici et là-bas. Les récits des adopté/es coréens d’Amérique du Nord. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/3qd2-4n21. (Consultée le 25 avril 2025)

La mémoire pour se reconstruire ici et là-bas. Les récits des adopté/es coréens d’Amérique du Nord

Réalisation : 16 septembre 2014 - Mise en ligne : 6 octobre 2014
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Descriptif

Cette conférence a été donnée dans le cadre de lapremière Semaine de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la Science, qui s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre 2014.

Conférence de Rupa Raoulx (Ph. D. en «gender studies» de University of British Columbia (UBC, Vancouver)) et de Benoît Raoulx (Enseignant chercheur en géographie, EsoCaen, Université de Caen).

Depuis la guerre de Corée jusqu’à nos jours, de nombreux enfants coréens ont été adoptés à travers le monde ; les Etats-Unis en ont accueillis le plus grand nombre. A partir de la fin des années 1990, on assiste à la multiplication de récits autobiographiques des adoptés aux Etats-Unis, surtout de jeunes femmes, à l’exemple de Janet Trenka, The Language of Blood: a memoir (2003) et de Katy Robinson Single Square picture (2002) qui accompagnent une quête de découverte du pays d’origine. De même, des films documentaires autobiographiques ont été réalisés par des adopté/es -Tammy Chu, Resilience (2007). En Corée du Sud, des mères biologiques ont écrit des lettres à destination des adopté/es. Ces productions contribuent à négocier ses identités, à construire une mémoire individuelle et collective, porteurs de nouveaux discours sur l’adoption. Ce travail suggère des comparaisons avec d’autres situations à travers le monde, d’autres adoptés coréens ayant réalisé des documentaires (ex : Sophie Bredier, Nos traces silencieuses, France 1998 ; Laurent  Boileau et Jun Jung Sik Couleur de peau : miel, Belgique 2012).


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