Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Brest
Langues :
Français, Espagnol, castillan
Crédits
Iván López Cabello (Organisation de l'évènement), Pierre Souchar (Réalisation)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/116p-ph18
Citer cette ressource :
UBO. (2019, 3 avril). Rencontre avec Alfons Cervera. Brest, 3 avril 2019. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/116p-ph18. (Consultée le 20 septembre 2024)

Rencontre avec Alfons Cervera. Brest, 3 avril 2019

Réalisation : 3 avril 2019 - Mise en ligne : 5 juillet 2019
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Descriptif

II Colloque international " La Retirada et l’exil républicain espagnol en Bretagne, 80 ans après (1939-2019). Histoire, mémoire, création ". Brest, 1-4 avril 2019.

Rencontre avec Alfons Cervera, présentation de l'ouvrage Un autre monde (La Contre Allée, 2018) à la librairie Dialogues (Brest).

Alfons, fils de boulanger, a longtemps pétri la pâte à pain et ses rêves d’enfants aux côtés de son père. Un père qui ne parlait guère, et dont le silence reste un mystère aujourd’hui encore, bien des années après sa mort. Dans Un autre monde, Alfons Cervera s’adresse à ce père qui n’évoqua jamais, ni son métier, ni l’errance familiale de village en village, ni son talent pour le théâtre, ni cet épisode de résistance citoyenne que le hasard permettra à l’auteur et narrateur, de découvrir. Les interrogations qu’Alfons Cervera soulève en convoquant au fil des pages Faulkner, Lampedusa, Silver Kane, Onetti, Chirbes, Ross Mc Donald, Dostoïevski, Kafka, et maints autres, butent sur un mutisme irréversible. Dès lors, Un autre monde devient moins une lettre au père qu’un roman sur le silence.

Alfons Cervera est journaliste, universitaire responsable du Fórum de debates à l’université de Valencia, mais surtout écrivain, de langue castillane. Poète reconnu autant que journaliste attendu – ses chroniques de presse modèlent l’opinion – c’est surtout comme romancier qu’ il s’est fait un nom, avec une première série de textes publiés à partir de 1984 et, en particulier : son cycle romanesque que la critique espagnole tient pour les plus achevés du paysage littéraire consacré à la mémoire des vaincus. Un premier ouvrage, Maquis, a été traduit en français par Georges Tyras pour les éditions La Fosse aux Ours en 2010. Il est finaliste du Premio de narrativa avec Esas vidas (Ces vies-là, publié en français à La Contre Allée).

Georges Tyras (traducteur) est enseignant chercheur, professeur de langue et littérature espagnoles contemporaines, directeur d’étude du Master Langues et cultures étrangères, et chercheur au Centre d’études et de recherches hispanistes de l’université Stendhal (CERHIUS - ILCEA) de Grenoble.

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