Vidéo pédagogique
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Paris I Panthéon-Sorbonne (Réalisation), UVED (Production), Gilles Boeuf (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/c8j4-mv95
Citer cette ressource :
Gilles Boeuf. Université Paris 1. (2015, 27 février). Biodiversité continentale : rivières et forêts. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/c8j4-mv95. (Consultée le 25 mars 2025)

Biodiversité continentale : rivières et forêts

Réalisation : 27 février 2015 - Mise en ligne : 18 mai 2015
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Descriptif


Partez à la découverte de la biodiversité des milieux terrestres et aquatiques continentaux. Il s'agit de milieux extrêmement diversifiés et faisant l'objet de dynamiques tout à fait spécifiques, à l'image des rivières intermittentes ou des successions écologiques des milieux forestiers. Ces milieux constituent également des trames, dont certaines présentent d'importantes variations physico-chimiques, à l'image des rivières de la source à l'estuaire.
Ce clip fait partie d'un ensemble de vidéos constituant le MOOC Biodiversité proposé par UVED et réalisé par l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Les vidéos de cette thématique du MOOC Biodiversité sont diffusées sur Canal-UVED: « Biodiversité continentale : rivières et forêts »


Intervention
Thème
Documentation


La biodiversité sur les continents, c'est à la fois une question de terrestre et aussi une question d’eau, sachant bien sûr que les milieux aquatiques d’eau douce sont bien différents des milieux marins. Alors, les lacs, les rivières, les fleuves, sont des milieux très particuliers, qui ont été peuplés par le vivant après, bien sûr, la sortie des océans, il y a quelques 450 millions d'années, avec des paradoxes un petit peu surprenants : par exemple il y a plus de poissons aujourd'hui dans les rivières et dans les lacs que dans l'océan parce qu’il y a beaucoup plus de niches différenciées dans des endroits très reculés au sein des terres. Ces milieux sont très menacés aujourd'hui par les questions de surexploitation de stocks, les pêches, les questions aussi de dissémination d'espèces.

Un paradoxe par exemple, il y a plus d'espèces en eau douce en France ou de poissons aujourd'hui qu’il y a un siècle, introduits par les humains. Tous ce qui touche aussi aux questions de dérèglement climatique et puis aussi les destructions massives avec les pollutions qui sont associées de ces milieux d’eau douce ont créé beaucoup de problèmes particuliers depuis une centaine d’années un peu partout en Europe et dans le monde. Les milieux continentaux forestiers sont particuliers, la forêt tempérée humide ou sèche en Europe a eu ses heures de gloire aussi.

Aujourd'hui, paradoxalement, on a plus de surface en forêt qu’on en a eu il y a une centaine d'années mais ce ne sont pas les mêmes espèces qu’on avait initialement, avec un vrai combat écologique qui correspond à garder du bois mort au sein de ces forêts - ce qu'on appelle des saproxyliques -, pour augmenter beaucoup, bien sûr, la diversité et le nombre d’espèces avec la dégradation de ce bois mort mais les grands gisements ce sont les forêts tropicales du monde avec les lieux les plus riches en nombre d'espèces au monde aujourd'hui :
- le bassin du Congo en Afrique ;
- l'Amazonie, en Amérique du Sud ;
- les grandes îles que sont Bornéo et les îles comme la Papouasie et la Nouvelle-Guinée, en Indonésie et puis bien sûr en Nouvelle-Guinée, en Asie du Sud-Est.

Et là on a effectivement des niveaux de nombre d'espèces absolument faramineux puisque vous pouvez trouver 50 à 70 000 espèces vivantes sur un kilomètre carré en Amazonie alors que pour le milieu marin, bien sûr, c'est beaucoup plus bas. Donc ces milieux continentaux qui sont à la fois aquatiques et terrestres, depuis longtemps, bien sûr, étaient étudiés par l'humain parce que ce sont des zones dans lesquelles l'humain est allé tirer beaucoup de ressources.



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