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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/m4fj-6t05
Citer cette ressource :
UnivParis8. (2012, 2 février). La mesure du développement : Enjeux de la mesure dans les relations internationales 4/8 - Plénière du jeudi 2 février , in Paris8 bibliothèque. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/m4fj-6t05. (Consultée le 8 octobre 2024)

La mesure du développement : Enjeux de la mesure dans les relations internationales 4/8 - Plénière du jeudi 2 février

Réalisation : 2 février 2012 - Mise en ligne : 27 novembre 2017
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Descriptif

Enregistrement vidéo du Colloque international intitulé « La mesure du développement : comment science et politique se conjuguent », organisé par le GEMDEV à l’UNESCO, à Paris, du 1er au 3 février 2012.Le débat sur la mesure des performances économiques et du progrès social est récurrent depuis des décennies parmi les spécialistes du développement. Question ancienne, la mesure du développement se pose sous une forme nouvelle dans le contexte contemporain marqué par le creusement des inégalités dans les pays du Nord et par les évolutions rapides de certains pays du Sud. Ces évolutions invitent à s’interroger sur les concepts statistiques et les outils de mesure. Ceux-ci ont, le plus souvent, fait l’objet d’une exportation technique et intellectuelle à partir des pays du Nord, où ils ont été conçus et utilisés, vers les pays en développement. L’inverse est plus rare.   Désormais, pour l’étude des processus de développement, chercheurs et experts disposent d’outils quantitatifs variés qui peuvent renouveler les modalités de mesure de ces processus. Des informations abondantes et chiffrées, y compris sur les aspects qualitatifs, sont apparemment de plus en plus accessibles grâce aux TIC. En réalité, on peut s’interroger sur les modalités concrètes d’accès à ces données (confidentialité, accès payant) et sur les conditions différenciées entre le Nord et le Sud (fracture numérique).   Mais, au delà de cette question de l’accès, se pose, plus que jamais, la question de la légitimité des données et indicateurs ainsi diffusés largement. Ceux proposés par les divers producteurs de données se voient, trop souvent, conférer un caractère quasi magique et sont utilisés sans précautions dans le débat social et politique. Dans bien des cas on pourrait parler de coup de force intellectuel et scientifique quand le public est noyé sous les mesures. L’abondance de ces dernières masque souvent l’absence d’une définition rigoureuse de leur objet. La question de la pertinence des divers indicateurs permettant de mesurer et d’identifier le développement économique et social se pose donc. Ces indicateurs servent aussi, de plus en plus, à légitimer des types d’intervention et des modes opératoires de l’aide comme des politiques de développement.   Si les débats relatifs à la mesure des performances économiques et du progrès social prennent le plus souvent un aspect technique, cette technicité ne doit pas masquer les enjeux liés à la mesure. L’orientation et le contenu de ces mesures ne sont pas neutres. Leurs dimensions politiques, idéologiques et sociales sont essentielles. L’universalisme des méthodes de mesure, la comparabilité des données, l’articulation des concepts analytiques et statistiques sont à interroger au regard des spécificités des pays et des régions.   Ce sont ces interrogations qui étaient au centre des échanges et discussions proposées autour de quelques grandes questions : - Comment les chiffres et indicateurs sont-ils produits ? (enjeux techniques) - Qui produit ces chiffres et indicateurs ? (enjeux politiques) - Chiffre et vérité scientifique ? (enjeux épistémologiques et théoriques) - L’accès à l’information statistique (enjeux de sa diffusion) - La mesure comme instrument de pouvoir (enjeux de pouvoir) Le colloque a rassemblé pendant 3 jours plus de deux cents personnes qui ont assisté aux sessions plénières que l’on peut suivre ici, mais également participé à une vingtaine d’ateliers. L’intégralité des communications présentées lors de ces ateliers est disponible sur le site du GEMDEV. Ce Colloque international était organisé par le GEMDEV, Groupement d’Intérêt Scientifique pour l’étude de la Mondialisation et du Développement, équipe de recherche de l’Université Paris 8, en partenariat avec le programme MOST de l’UNESCO, Programme pour la Gestion des Transformations Sociales. Il était placé sous le patronage de l’UNESCO et a reçu le soutien des organismes suivants : Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), Association pour l’étude de la mondialisation et du développement (AMODEV), Centre Population et développement (CEPED), Commission nationale française pour l’UNESCO, Conseil régional Ile-de-France, Institut de Recherche pour le Développement (IRD), Ministère des Affaires étrangères et européennes, Solidarité Laïque, Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis.

Plénière du jeudi 2 février - Thématique générale : Enjeux de la mesure dans les relations internationales, Président de séance : M. Philippe HUGON (Professeur émérite de Sciences économiques – Membre fondateur du GEMDEV) de 11h à 13h. 

Intervenants :

Les enjeux de la mesure dans la gestion des questions migratoires par Mme Catherine WIHTOL de WENDEN (Docteur en Science politique de Sciences Po, Directrice de recherche au CNRS, membre du Centre d’études et de recherches internationales, CERI – FNSP Paris ; consultante pour divers organismes dont l’OCDE, la Commission européenne, le HCR, le Conseil de l’Europe). 

Les enjeux de la mesure de la démocratie, de la gouvernance, des droits de l'Homme par M. Jan Robert SUESSER (Economiste et statisticien de formation, Directeur d’Adetef de 2002 à 2011. Précédemment, en charge de fonctions internationales dans l’administration française à l’Insee, à la direction du Trésor et au ministère du Travail et de l’emploi, l’amenant à siéger dans des instances européennes et à l’OCDE).

La mesure du développement vue de Chine par M. CAI Chongguo (Directeur adjoint du China Labour Bulletin (CLB) à Hong Kong. Correspondant du CLB en Europe de 1996 à 2010 ; chargé des relations avec les groupes syndicaux et les ONG en Europe et partout dans le monde. Ancien professeur de philosophie à l’Université de Wuhan. En exil en France du 14 juillet 1989 à 2010, suite aux évènements de Tien An Men).

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