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Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Fabrice Boudjaaba (Intervention), Christine Dousset-Seiden (Intervention), Sylvie Mouysset (Intervention)
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Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/fvx6-af67
Citer cette ressource :
Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset-Seiden, Sylvie Mouysset. UT2J. (2012, 22 mars). Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours : ouverture du colloque / Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset, Sylvie Mouysset , in Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fvx6-af67. (Consultée le 27 juillet 2024)

Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours : ouverture du colloque / Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset, Sylvie Mouysset

Réalisation : 22 mars 2012 - Mise en ligne : 18 décembre 2012
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Descriptif

Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours : ouverture du colloque / Fabrice Boudjaaba, Christine Dousset, Sylvie Mouysset, in colloque international organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne: histoire des sociétés du Moyen Âge à l'époque contemporaine (Framespa) de l'Université Toulouse II-Le Mirail et par le Centre de recherches historiques de l'Ouest (Cerhio) de l'Université Rennes 2. Toulouse, Université Toulouse II-Le Mirail, 22-23 mars 2012.[Ce colloque de Toulouse constitue la seconde partie d'un double colloque international dont la première partie s'est tenue à Rennes, les 1er et 2 décembre 2011].

Le colloque "Frères et sœurs du Moyen Âge à nos jours" a pour objectif de s’attacher à l’étude des liens fraternels dans une perspective historique de longue durée.Même si les travaux sur les différentsliens familiaux se sont  multipliés cesdernières années, qu'il s'agisse par exemple de la relation grands- parents /petits-enfants (V. Gourdon,  2001), ouencore de la relation  avunculaire (M.Trévisi, 2008), et si les fratries elles-mêmes ont donné lieu à un  certain nombre de publications récentes (D.Lett en 2004 ; M. Oris en 2007...),  la relation entre frères etsoeurs n'a pas encore fait l'objet d'unegrande enquête ni d'un travail de recherche qui lui soit spécifiquement dédié. Cette lacune s'explique aisément tant dupoint de vue des historiens despopulations que des historiens du social. Les premiers comme les seconds ont, en effet, toujours montré plusd'intérêt pour les relations intergénérationnelles au sein des familles quepour les relations de collatéralité. Cette orientation s'explique en partiepour les uns par le prisme des sourceset par certaines options problématiques pour les autres. Les historiens démographesfrançais, promoteurs de la technique de reconstitution des familles, comme leshistoriens utilisateurs de généalogies ont, en effet, été souvent conduits à considérer la famille de manièreverticale, qu'ils s'intéressent à lareproduction des familles ou à latransmission  lignagère des valeursmatérielles et symboliques au sein de la famille. Les historiens du social, quant à eux, trèsintéressés par la question de la reproduction sociale, ont souvent mis l'accent sur l'analyse desdestins  comparés des pères et des fils,au moment du mariage par exemple, ce qui renvoie à nouveau à une relationverticale au sein de la famille.Pourtant, la prise en compte de lacomplexité des processus de reproductionsociale conduit inévitablement les historiens à s'intéresser  davantage aux relations de collatéralité. Atitre d'exemple, les travaux sur les systèmes de partage, égalitaire comme inégalitaire, et sur les processusde transmission successorale, sont de plus en plus attentifs à la  question de la dimension et de la compositiondes fratries, éléments qui sont au moinsaussi déterminants que les règles d'héritage. La connaissance de cetenvironnement familial semble indispensable à la compréhension du destin de chaque individu. Du point de vue dela reproduction sociale, la  fratrieapparaît également comme une échelle très pertinente pour analyser et comparerles destins professionnels, car frères et sœurs (à la  différence de pères et fils) affrontent dessituations et des contextes  socioéconomiquesproches, sinon semblables, du fait de leur proximité d'âge. Sur le plan de l'histoire des sentiments familiaux,que le développement des  études sur lesécrits du for privé a considérablement fait progresser ces  dernières années (F.-J. Ruggiu, S. Mouysset),la relation frères/sœurs est également une échelle d'observation très intéressante : à l'inverse des relations parents/enfants,elle s'inscrit dans un cadre moins contraint par des obligations de pouvoir etd'obéissance au sein de la famille. De leur côté, les psychologues ont également beaucoup travaillé cesdernières années sur « l'expériencefraternelle » (J.-P. Almodovar, 1981).L'ambitionde ce double colloque est de proposer une approche très large de la fratrie, aussi bien sur le plangéographique que thématique, du MoyenÂge à nos jours, pour comprendre à la fois la spécificité de ce lien dansl'ensemble des relations familiales et la diversité de ses formes  selon les époques et les espaces (Europe ausens large et Amérique).

Intervention
Thème
Documentation

BOUDJAABA, Fabrice, Christine Dousset, Sylvie Mouysset (dirs) (2016). Frères et soeurs du Moyen Age à nos jours / Brothers and Sisters from the Middle Ages to the Present. Bern, Éditions Peter Lang, coll. Population, famille et société, 630 p.


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