Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Thibault Catel (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droit réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/937g-p622
Citer cette ressource :
Thibault Catel. UT2J. (2013, 14 mars). Nouveauté et singularité dans "Histoires tragiques de nostre temps" de Rosset : "exemples sans exemples" ou antiques "faits divers'"/ Thibault Catel , in Micro récits de l'Antiquité et écritures de l'histoire à la Renaissance. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/937g-p622. (Consultée le 11 décembre 2024)

Nouveauté et singularité dans "Histoires tragiques de nostre temps" de Rosset : "exemples sans exemples" ou antiques "faits divers'"/ Thibault Catel

Réalisation : 14 mars 2013 - Mise en ligne : 15 mai 2013
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Descriptif

Nouveauté et singularité dans Histoires tragiques de nostre temps de Rosset : "exemples sans exemples" ou antiques "faits divers" / Thibault Catel, in colloque international "Micro récits de l'Antiquité et écriture de l'histoire à la Renaissance", organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature et Histoire, Équipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux (PLH-Erasme) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 13-14 mars 2013.
Thématique 5 : Fécondité des micro-récits antiques : les micro-récits aux frontières de l'écriture de l'histoire, 14 mars 2013.

A travers la notion de « micro récits », il s’agit de mesurer la part qu’ont pu prendre la lecture et l’imitation des historiens de l’Antiquité à l’élaboration d’une nouvelle manière d’écrire et de penser l’histoire au XVIe siècle. Dans cette perspective, on envisagera d’abord le préfixe « micro » en termes formels : le « micro récit » sera alors considéré comme une séquence narrative brève pris dans un ensemble plus vaste auquel elle est arrachée pour être intégrée dans un autre texte. Ce phénomène de transplantation conduira à s’interroger sur les conditions de possibilité de cette extraction, sur les modalités d’insertion dans le texte second, sur l’assimilation de cette « pièce rapportée » ou au contraire sur le maintien de son hétérogénéité. 
On privilégiera les phénomènes de discontinuité, de digression, tout ce qui constituera ces micro récits en « zones troubles » rompant le fil d’une histoire téléologique. La narrativité saisie dans sa brièveté sera dès lors envisagée comme un élément moins de cohérence que de démantèlement, ce qui pour- rait permettre de penser la place faite à la contingence, au hasard dans l’écriture de l’histoire. 
Par ailleurs, le préfixe « micro » pourra être pensé en relation avec le « contenu » des récits. On se rapprochera alors des notions, non théorisées au XVIe siècle, d’anecdote et de fait divers. L’étude en ces termes de la réception de l’Antiquité pourra dès lors être mise en relation avec les concepts de « micro histoire » et d’ « exceptionnel normal » (Carlo Ginzburg). On sera alors conduit à se demander en quels termes les humanistes pouvaient penser la notion moderne d’événement, comment ils articulent, en se dé- marquant peut-être des Anciens, le public et le privé, quelle place ils accordent à ce qui pourrait sembler n’être que des accidents.

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