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Langue :
Français
Crédits
Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Bruno Vargas (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/0chd-y761
Citer cette ressource :
Bruno Vargas. UT2J. (2014, 7 février). Le mouvement socialiste en exil face au défi de l'émigration économique espagnole en France et en Belgique (1956-1975) / Bruno Vargas. , in Regards croisés par-delà les frontières. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/0chd-y761. (Consultée le 13 décembre 2024)

Le mouvement socialiste en exil face au défi de l'émigration économique espagnole en France et en Belgique (1956-1975) / Bruno Vargas.

Réalisation : 7 février 2014 - Mise en ligne : 8 avril 2014
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Descriptif

Le mouvement socialiste en exil face au défi de l'émigration économique espagnole en France et en Belgique (1956-1975) / Bruno Vargas. In Journée d'études "Regards croisés par delà les frontières : échanges, migrations et perceptions indentitaires (XXe-XXIe siècles) organisée par l'Institut de Recherche et d'Études Culturelles (IRIEC) de l'Université de Toulouse II-Le Mirail, et coordonnée par Cécile Mary Trojani et Marie-Louise Ollé, 7 février 2014.

A la fin des années 1950, l'Espagne, poussée par le FMI et la Banque mondiale, met en place un plan de stabilisation et de libéralisation au moment où le reste de l'Europe vit les "Trente glorieuses" et que les pays en développement avec une croissance de 7% vont avoir besoin de main d'oeuvre. Ce plan de stabilisation va induire un chômage important en Espagne et l'exil en plusieurs vagues de milliers de migrants économiques espagnols. Pendant la période franquiste,  1959 et 1974, un peu plus de 600000 espagnols (officieusement plus de 1 200 000 de personnes) vont venir travailler en France, majoritairement dans de petites entreprises du secteur de la construction (55%), dans l'agriculture (15%) et dans les services à domicile (55% des femmes, dans la région parisienne), c'est à dire dans des petites structures artisanales ou familiales sans syndicat ni culture syndicale. Les vieux militants espagnols de l'Union générale des travailleurs (Unión General de Trabajadores), l'UGT, syndicat socialiste espagnol installé en France depuis 1939, vont accueillir les jeunes migrants économiques espagnols en pensant les former pour constituer la relève socialiste à la mort de Franco.

* Illustration du programme et du générique de la séquence vidéo d'après une oeuvre de Lourdes DE LA VILLA LISO ("El barco que toca los ojos", 2002).

 

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Thème
Documentation

VARGAS, Bruno, KAHN, David. (2012. Aproximación a la militancia sindical de los españoles en Francia. Caso de la CGT y de la CFDT (1956 - 1971), en Manuela Aroca Mohedano (dir.), Presencia y activismo de los españoles en las organizaciones sindicales europeas, 1960-1994. Madrid, 34-81.

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VARGAS, Bruno (dir.). 2008.  La Seconde République espagnole en exil en France (1939-1977). Albi, Presses universitaires de Champollion, 311 p.

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JORNET, José. 2005. Républicains espagnols en Midi-Pyrénées: exil, histoire et mémoire. Toulouse, Presses Universitaires du Mirail, 362 p.

VARGAS, Bruno. 2003. EL socialismo español en el exilio y la construcción europea. Madrid, Fundación Indalecio Prieto, 2003, 115 p.

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