Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Canal U/3S - CERIMES (Production), Christelle Minodier (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/e78a-bz47
Citer cette ressource :
Christelle Minodier. Canal-U-Médecine. (2012, 13 mars). ADELF-EMOIS 2012 – Recours à la césarienne : analyse des déterminants à partir du PMSI-MCO couplé à la SAE. , in ADELF/EMOIS 2012. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/e78a-bz47. (Consultée le 19 mars 2024)

ADELF-EMOIS 2012 – Recours à la césarienne : analyse des déterminants à partir du PMSI-MCO couplé à la SAE.

Réalisation : 13 mars 2012 - Mise en ligne : 26 avril 2012
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Titre : ADELF-EMOIS 2012 – Recours à la césarienne : analyse des déterminants à partir du PMSI-MCO couplé à la SAE.Auteurs : Christelle Minodier (DREES, Ministère de la santé)JULIEN NAOUR (ENSAI)Résumé : IntroductionOn observe une forte variabilité du taux de césarienne selon l’âge des femmes et les établissements. L’objectif de cette étude est d’identifier les déterminants du recours à la césarienne.MéthodesCette étude concerne l'ensemble des accouchements de France métropolitaine repérables par les données du PMSI-MCO couplé à la Statistique Annuelle des Établissements de santé (SAE) pour les années 2001 et 2009. L'étude des déterminants du recours à la césarienne est effectuée par des modèles de régression logistique.RésultatsLe recours à la césarienne est principalement expliqué par des facteurs de risques médicaux. Ainsi, le taux de césarienne est compris entre 2 et 3% pour les parturientes ne présentant aucun risque, entre 25 et 30 % pour celles présentant un seul risque et entre 45 et 50% pour celles présentant deux risques ou plus. On constate une augmentation des risques avec l’âge. Pour autant l’âge de la parturiente a également un effet propre. En particulier les femmes âgées de plus de 40 ans ont 1,7 fois plus de risque de subir une césarienne toutes choses égales par ailleurs que celles de moins de 40 ans. Les caractéristiques des hôpitaux semblent quant à elles peu discriminantes : seul le fait de se faire hospitaliser dans un établissement privé à but lucratif ou dans un établissement de faible capacité amène respectivement 1,3 et 1,2 fois plus de risque d’avoir recours à une césarienne.Ont été également étudiées les dissemblances de recours selon le type de césariennes (programmée, pendant le travail, en urgence avant le travail). La différence de taux de césarienne entre les établissements publics et privés à but lucratif s’explique en très grande partie par le nombre de césariennes programmées pratiquées dans ces derniers.Discussion/conclusionLe recours à la césarienne est multifactoriel. Néanmoins les facteurs médicaux sont prépondérants : prise en charge des grossesses et accouchement dépendent des risques encourus par la mère et l’enfant.L’auteur n’a pas transmis de conflit d’intérêt concernant les données diffusées dans cette vidéo ou publiées dans la référence citée.Conférence enregistrée lors du IIIème Congrès National conjoint ADELF/EMOIS à Dijon les 12 et 13 mars 2012. Session E-2 : Qualité des pratiques et des soins II (Salle Morey Saint-Denis). Modérateurs : P LOMBRAIL, P METRAL. Réalisation, production : Canal U/3S - CERIMESMots clés : ADELF, EMOIS, 2012, Dijon, épidémiologie, langue française, évaluation, management, organisation, information, santé, PMSI, Accouchement, césarienne

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes