Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Canal-U/Sciences de la Santé et du Sport (Réalisation), CERIMES (Réalisation), Christelle Minodier (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/xkww-1q39
Citer cette ressource :
Christelle Minodier. Canal-U-Médecine. (2011, 17 mars). EMOIS Nancy 2011 - A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ? , in EMOIS Nancy 2011. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/xkww-1q39. (Consultée le 19 mai 2024)

EMOIS Nancy 2011 - A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?

Réalisation : 17 mars 2011 - Mise en ligne : 24 mars 2011
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Titre : A quelle distance de chez soi se fait-on hospitaliser ?

Résumé : L’accessibilité géographique aux services de santé peut être définie de deux façons différentes : théorique en mesurant la distance à l’établissement le plus proche et effective en calculant la distance réellement parcourue par un patient pour se faire soigner. C’est à cette dernière que l’on s’intéresse ici, en essayant d’identifier les inégalités territoriales.

Méthode : Une méthode d’imputation aléatoire pondérée a tout d’abord été utilisée pour affecter un code communal de résidence du patient à chaque séjour du PMSI-MCO 2008. Grâce au logiciel Odomatrix de l’INRA, un temps de trajet est ensuite calculé entre commune de résidence du patient et commune d’implantation de l’établissement. Les temps par discipline (médecine, chirurgie, obstétrique), pathologie (produit OAP), région ou département sont enfin déterminés en calculant les temps de parcours médians plutôt que moyens, de manière à neutraliser les temps atypiques obtenus pour les vacanciers.

Résultats : Le temps de parcours médian toutes pathologies confondues est de 21 minutes. Il est logiquement plus faible pour les patients atteints de pathologies bénignes que pour ceux touchés par des pathologies complexes. Les premiers vont majoritairement se faire soigner dans des centres hospitaliers, tandis que les seconds n’ont d’autre choix que de se rendre dans un centre hospitalier universitaire ou régional, souvent plus éloigné.

Au niveau géographique, il y a peu d’écarts entre les régions. L’hétérogénéité s’observe davantage entre les départements, y compris parfois ceux d’une même région. Les temps de parcours sont ainsi plus faibles dans les départements très urbanisés, denses en population et en capacités d’accueil.

Discussion/Conclusion : Le choix d'un individu en matière de recours hospitalier n'est pas nécessairement celui du service le plus proche. Il est basé sur le rapport entre la distance, la qualité des services offerts, l'accessibilité, la réputation… Il serait utile de mesurer les écarts entre distances théorique et effective et d’en connaître les principaux déterminants.

Intervenant : MINODIER Christelle (Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et des Statistiques - Ministère chargé de la santé, Paris).

Conférence enregistrée lors des journées EMOIS 2011 à Nancy. Session : utilisation de l’information médicale pour la prévision d’activités (nouveaux SROS, EPRD, CPOM) ; analyse de l’activitéModérateurs : Michel NAIDITCH (IRDES - Paris), Philippe OBERLIN (chargé de recherche, ministère de la santé et des sports - Paris).

Réalisation, production : Canalu U/3S, CERIMES.

SCD Médecine.

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème