Notice
La musique de synthèse à ses commencements : 1957-1964
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Descriptif
Par Olivier Baudouin, chercheur associéau MINT – IReMus, Université Paris-Sorbonne.
En 1957, Max Mathews conçoit aux Bell Telephone Laboratories unlogiciel capable de générer des sons enreliant un IBM 764, un convertisseurnumérique-analogique muni d’unemémoire-tampon, et un système dediffusion ou d’enregistrement. Des piècesexpérimentales sont alors produites avec Music I et ses versions successives,ainsi que de véritables œuvres musicalescréées par des compositeurs.
Dans cet exposé, nous proposons de suivre le développement des techniques desynthèse en voyageant d’une pièce àl’autre, avec un intérêt particulier pourles œuvres de James Tenney. Nousévoquerons également les travaux relatifsà la vocalité artificielle et aux arts visuelsdans l’environnement immédiat de MaxMathews. Enfin, nous livrerons quelquesjalons du parcours de John Chowning etde Jean-Claude Risset jusqu’en 1964, dated’arrivée de ce dernier aux Bell TelephoneLaboratories, et date de découverte, par lepremier, des travaux de Max Mathews.
Olivier Baudouin est musicologue,docteur de l’Université Paris-Sorbonne.Ses travaux portent sur l’histoire et l’analyse de la musique du vingtièmesiècle, de la musique électroacoustique et plus précisément sur l’histoire destechniques de synthèse et de compositiondu son, la synthèse logicielle, les rapportsentre musique, arts et technologie, et laconservation du patrimoine numérique. Ilpublie en 2012, aux éditions Delatour, unouvrage de référence intitulé Pionniersde la musique numérique. En 2011, ilcompose sa première pièce acousmatiquede synthèse, La forge de Vulcain. Ils’intéresse actuellement aux interfaceshomme-machine dans le domaine de lacomposition et de la performance.
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