Conférence
Notice
Langues :
Anglais, Français
Crédits
Sylvie TISSOT (Organisation de l'évènement), Pierre GILBERT (Organisation de l'évènement), Anaïs COLLET (Organisation de l'évènement), Camille FRANCOIS (Organisation de l'évènement), Ana PORTILLA (Organisation de l'évènement), Θωμάς Μαλούτας (Intervention)
Conditions d'utilisation
BY CC NC SA
DOI : 10.60527/m52v-1131
Citer cette ressource :
Θωμάς Μαλούτας. CNRS_Pouchet. (2018, 22 février). La gentrification : un concept hégémonique ? 1 , in La Gentrification : un concept hégémonique ?. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/m52v-1131. (Consultée le 17 mai 2024)

La gentrification : un concept hégémonique ? 1

Réalisation : 22 février 2018 - Mise en ligne : 9 février 2018
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Descriptif

Plus de cinquante ans après les réflexions pionnières de Ruth Glass sur la ville de Londres, la notion de « gentrification » s’est imposée comme une catégorie d’analyse et un sous-champ de recherches majeurs des études urbaines. Elle constitue le concept principal au moyen duquel ces études qualifient et analysent les transformations croisées de la morphologie et du peuplement des quartiers populaires de centre-villes faisant l’objet d’une réappropriation résidentielle et symbolique par les ménages de classes moyennes et supérieures. Toutefois, devant la généralisation des usages de la notion, un nombre croissant de recherches critiques interrogent aujourd’hui l’unité empirique et la pertinence théorique de ce concept, ainsi que sa place dans l’internationalisation et l’uniformisation des études urbaines. La gentrification est-elle la seule catégorie d’analyse permettant de rendre compte des transformations socio-urbaines des quartiers populaires centraux ? Ne conduit-elle pas mettre en équivalence des configurations et des dynamiques urbaines marquées par une grande hétérogénéité, et dont elle tend à invisibiliser la diversité ? Plus précisément, dans quelle mesure cette notion tend-elle à imposer des schèmes théoriques, empiriques et politiques qui sont en vérité spécifiques et tributaires des histoires urbaines et académiques particulières qui l’ont vu naître (celles du Royaume-Uni et des États-Unis de la seconde moitié du XXe siècle) ? Cette demi-journée d’études propose de revenir sur ces interrogations grâce aux présentations de chercheurs ayant développé une analyse critique de la notion de gentrification.

1ère partie :

« La gentrification et la question de sa portée globale » 

Thomas Maloutas (université Harokopio d’Athènes), auteur de « Travelling concepts and universal particularisms : a reappraisal of gentrification’s global research » paru en 2017 dans European urban and regional studies.

Intervention

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