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- Date de réalisation : 3 Décembre 2015
- Durée du programme : 23 min
- Classification Dewey : Art de 1700 à 1799 (XVIIIe siècle), Histoire de la peinture française, Éventails artistiques
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Arts visuels et plastiques, Histoire de l'art
- Collections : Fancy-Fantaisie-Capriccio: Diversions and Distractions in the Eighteenth Century
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : BIGER Pierre-Henri
- producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
- Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
- Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : arts décoratifs baroques, peinture sur éventail
- Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés aux auteurs et à l'Université Toulouse Jean Jaurès.
Dans la même collection



















De la fantaisie des éventails aux éventails de fantaisie / Pierre-Henri Biger
De la fantaisie des éventails aux éventails de fantaisie / Pierre-Henri Biger, in colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Muriel Adrien, Melissa Percival et Axel Hémery, par l’Université Toulouse Jean Jaurès et l’Université d’Exeter. Toulouse, Musée Paul-Dupuy, 3-4 décembre 2015.
Les Figures de Fantaisie de Fragonard ne se retrouvent guère sur les éventails contemporains, qui montrent peu de portraits ; mais la fantaisie des figures qui souvent peuplent ces objets ne saurait être niée.
Ceci est particulièrement vrai pour les « bergeries » ou « bergerades », genre qui contribua au mépris dans lequel beaucoup –comme Diderot– ont tenu le féminin éventail, jugé trop futile. Pourtant l’analyse des objets dépasse cette apparente insignifiance.
Pierre-henri Biger, à partir de nombreux exemples, montre comment, sur les éventails, les scènes aimables mêlant pastorales et fêtes galantes l’ont emporté sur la reproduction de la peinture d’Histoire. Il y a là parfois diminution de la qualité artistique mais aussi langage moins directif, permettant la fantaisie et la légèreté caractéristiques de l’époque. Les sujets peints sur les éventails participaient au discours amoureux lié certes au mariage mais aussi au marivaudage voire au libertinage. En effet une fréquente ambivalence autorisait –comme nombre d’œuvres littéraires ou picturales de
l’époque– des lectures différentes au gré des circonstances et de l’instant changeant. Mais même cette liberté lassa, et c’est l’éventail lui-même qui devint parfois « de fantaisie », avant de presque disparaître, entre révolutions politique et industrielle.
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