Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Christophe Guillouet (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés aux auteurs et à l'Université Toulouse Jean Jaurès.
DOI : 10.60527/sk15-ba04
Citer cette ressource :
Christophe Guillouet. UT2J. (2015, 3 décembre). La production gravée parisienne au cœur de l’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet , in Fancy-Fantaisie-Capriccio: Diversions and Distractions in the Eighteenth Century. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/sk15-ba04. (Consultée le 30 mai 2024)

La production gravée parisienne au cœur de l’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet

Réalisation : 3 décembre 2015 - Mise en ligne : 15 octobre 2016
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

La production gravée parisienne au cœur de L’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet, in colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Muriel Adrien, Melissa Percival et Axel Hémery, par l’Université Toulouse Jean Jaurès et l’Université d’Exeter. Toulouse, Musée Paul-Dupuy, 3-4 décembre 2015.

En septembre 1735, le Mercure Galant évoque des estampes« nommées vulgairement fantaisies » gravées par les frères Poilly d’après les œuvres de Jacques-François Courtin. L’association de ces figures à mi-corps à la notion de "fantaisie" apparaît dans ce texte comme une habitude solidement établie. Celle-ci semble avoir pour origine le monde de l’estampe. En effet, l’usage d’un tel terme était courant dans ce domaine, plus précoce que celui de la peinture dans le développement d’une culture taxinomique propre au Siècle des Lumières. On y classait, sans doute un peu par défaut, les œuvres n’entrant pas dans les grandes catégories descriptives telles que l’histoire, le paysage ou le portrait, comme par exemple certaines images de Callot ou de Rembrandt. La série de peintures et d’estampes de l’association Poilly-Courtin semble avoirété produite dès le début des années 1710 et avec un certain succès. Celui-ci n’est peut-être pas étranger à l’apparition de l’expression « tête de fantaisie » dans le Mercure Galant de septembre 1718 pour qualifier les œuvres de Jean-Baptiste Santerre, un des pionniers du genre. Mais nous verrons que ce succès a aussi été préparé par une importanteproduction gravée. Ces images ont été produites par un vaste réseau de dessinateurs, peintres et graveurs et témoignent d’une grande diversité d’inspirations et d’une forte émulation entre artistes. Leur étude, que nous avons menée, nous apporte un éclairage inédit sur les origines d’un genre, la « figure de fantaisie », promis à un grand succès tout au long du 18e siècle en France.

Intervention
Thème
Documentation

DÉZALLIER D'ARGENVILLE, Antoine Joseph (1745). Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres. Paris, De Bure L'Aîné, 483 p. [En ligne : https://books.google.fr/books?id=XSwGAAAAQAAJ&printsec=frontcover&hl=fr&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false].

Explication des peintures, sculptures et autres ouvrages de Messieurs de l'Academie Royale (1740). Paris, Imprimerie Jacques Collombat, 30 p. [En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8442789z].

Mercure de France, septembre 1735, Paris, Éditeur Guillaume Cavelier, 2120 p. [En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6355043m/f140.image.r=Mercure%20de%20France%201735].

Le Nouveau Mercure, juillet 1718, Paris, Éditeur Guillaume Cavelier père et fils, 216 p. [En ligne : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6485904p/f5.image.r=le%20nouveau%20mercure%201718].

LE COMTE, Florent (1699). Cabinet des singularités d’architecture, peinture, sculpture et graveure, ou Introduction à la connoissance des plus beaux Arts, figurez sous les tableaux, les statües, & les estampes. Paris, Édition Étienne Picart, Nicolas Le Clerc, vol. 2, 495 p. [En ligne : http://bibliotheque-numerique.inha.fr/collection/6623-cabinet-des-singularites-d-architecture/].

> Voir aussi la bibliographie à télécharger dans l'onglet "Documents".

Dans la même collection

Sur le même thème