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- Date de réalisation : 3 Décembre 2015
- Durée du programme : 20 min
- Classification Dewey : Art de 1700 à 1799 (XVIIIe siècle), Appréciation et critique de la gravure et des estampes (histoire, technique, théorie), Histoire de la gravure française
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Arts visuels et plastiques, Histoire de l'art
- Collections : Fancy-Fantaisie-Capriccio: Diversions and Distractions in the Eighteenth Century
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : GUILLOUET Christophe
- producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
- Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
- Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : gravure française (18e siècle), caprices (art), gravures de portraits, peinture de portraits et gravure
- Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés aux auteurs et à l'Université Toulouse Jean Jaurès.

La production gravée parisienne au cœur de l’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet
Dans la même collection



















La production gravée parisienne au cœur de l’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet
La production gravée parisienne au cœur de L’invention d’un genre ? Les «fantaisies» de Poilly et Courtin (1710–1728) / Christophe Guillouet, in colloque international organisé, sous la responsabilité scientifique de Muriel Adrien, Melissa Percival et Axel Hémery, par l’Université Toulouse Jean Jaurès et l’Université d’Exeter. Toulouse, Musée Paul-Dupuy, 3-4 décembre 2015.
En septembre 1735, le Mercure Galant évoque des estampes
« nommées vulgairement fantaisies » gravées par les frères Poilly d’après les œuvres de Jacques-François Courtin. L’association de ces figures à mi-corps à la notion de "fantaisie" apparaît dans ce texte comme une habitude solidement établie.
Celle-ci semble avoir pour origine le monde de l’estampe. En effet, l’usage d’un tel terme était courant dans ce domaine, plus précoce que celui de la peinture dans le développement d’une culture taxinomique propre au Siècle des Lumières. On y classait, sans doute un peu par défaut, les œuvres n’entrant pas dans les grandes catégories descriptives telles que l’histoire, le paysage ou le portrait, comme par exemple certaines images de Callot ou de Rembrandt. La série de peintures et d’estampes de l’association Poilly-Courtin semble avoir
été produite dès le début des années 1710 et avec un certain succès. Celui-ci n’est peut-être pas étranger à l’apparition de l’expression « tête de fantaisie » dans le Mercure Galant de septembre 1718 pour qualifier les œuvres de Jean-Baptiste Santerre, un des pionniers du genre.
Mais nous verrons que ce succès a aussi été préparé par une importante
production gravée. Ces images ont été produites par un vaste réseau de dessinateurs, peintres et graveurs et témoignent d’une grande diversité d’inspirations et d’une forte émulation entre artistes. Leur étude, que nous avons menée, nous apporte un éclairage inédit sur les origines d’un genre, la « figure de fantaisie », promis à un grand succès tout au long du 18e siècle en France.
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