Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Production), Martin Yaba Mambou (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/3j8n-7n64
Citer cette ressource :
Martin Yaba Mambou. UT2J. (2009, 16 septembre). Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou , in Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/3j8n-7n64. (Consultée le 19 mars 2024)

Mobilité des populations en situation de guerre et structures de santé au Congo / Martin Yaba Mambou

Réalisation : 16 septembre 2009 - Mise en ligne : 8 septembre 2009
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Descriptif

« Mobilité des populations en situation de guerre et conséquences des conflits armés sur les infrastructures de santé, les recours thérapeutiques et la santé des populations : cas du Congo Brazzaville », Martin YABA (Union Pour l’étude et la Recherche sur la Population et le Développement (UERPOD, Congo Brazzaville). Colloque international "Santé et mobilités au Nord et au Sud : circulations des acteurs, évolutions des pratiques". Toulouse : 'Université de Toulouse II-Le Mirail, Institut d'Etudes Politiques (IEP), AMADES : 16-18 septembre 2009. [Intervention suivie d'un échange avec l'auditoire].

Session A : Ajustements des systèmes, des politiques de santé et des pratiques de soins aux migrants malades et/ou vulnérables. Atelier A1 : Dynamiques des systèmes de santé face aux mobilités.

La plupart des pays qui sortent des conflits armés sont confrontés à des nombreux défis, parmi lesquels, l’assistance humanitaire, la sécurisation, la consolidation de la paix, la reconstruction, la prise en charge médicale (en termes d'offre et de demande), la relance duprocessus du développement socio-économique, l’assistance aux groupes vulnérables et la prise en charge des populations victimes de guerre. Au Congo Brazzaville, alors que les guerres de 1993 et 1997 n’ont touché principalement que les quartiers de Brazzaville, celle de 1998-1999 s’est étendue dans les quatre régions sud-ouest du pays : Pool, Bouenza, Niari et Lékoumou. De plus, le Congo a été particulièrement meurtri par un conflit socio-politique à plusieurs rebondissements, d’abord en 1993, ensuite en 1997 et enfin en 1998/1999. Ce conflit socio-politique a non seulement généré des combats militaires, mais également conduit à la destruction du tissu socio-économiquenational. Ont été affectés, aussi bien les rapports communautaires et sociaux, que les services de bases (éducation et santé) avec pour conséquence la détérioration des conditions sociales et l’émergence des pathologies au sein des populations déjà meurtries par les effets de la crise socioéconomique que traversait le pays depuis la deuxième moitié des années 80.La présente communication s’appuie sur les résultats de l’étude sur le bilan social au Congo réalisée dans les quatre régions du 29 mars au 30 avril 2001. Cette étude porte sur l’Etude du bilan social au Congo réalisée par l’UERPOD à la demande du gouvernement, appuyée financièrement par la Banque Mondiale et l’Agence Française de Développement. L’objectif assigné à cette communication vise à « fournir une base d’informations sur la mobilité des populations en situation de conflits armés, d’évaluer les conséquences sociales des conflits armés sur la santé des populations. Cette communication doit permettre de : (i) décrire les infrastructures sanitaires ; (ii) les recours thérapeutiques utilisés par ces dernières ; (iii) les types de pathologies ; (ix) les causes de morbidité des populations victimes de conflits socio politiques, les attentes de ces dernières et les stratégies adaptées au contexte de conflits ».Combinant des techniques de la recherche documentaire (registres médicaux, fiches de soins), d’entretien semi-directif avec l’aide d’un questionnaire et de l’observation directe, l’étude s’est focalisée sur les structures de santé, les responsables ou gestionnaires desdites structures, les populations victimes de conflits armés, les femmes, les hommes adultes, des chefs de ménage et des chefs de quartier ou de village. Au total, vingt (20) localités reparties dans les quatre régions ont été couvertes. Le choix de ces localités a été fait de façon raisonnée en tenant compte des critères d’accessibilité géographique et de sécurité.

Intervention

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