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- Date de réalisation : 13 Mars 2013
- Durée du programme : 28 min
- Classification Dewey : Recherche historique et historiographie, Histoire générale de l'Europe de l'Ouest (1453-1517 : Renaissance, XVe siècle), Analyse, critique et histoire des discours
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
- Disciplines : Langue et Littérature française, lettres classiques, Histoire Moderne et Contemporaine : Monde
- Collections : Micro récits de l'Antiquité et écritures de l'histoire à la Renaissance
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : DESBOIS Adeline
- producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
- Réalisateur(s) : BASTARD Bruno
- Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : historiographie, Renaissance, récit historique, Étienne Pasquier (1529-1615)
- Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droit réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.
Dans la même collection
















Récit et stratégie argumentative : les Antiquités gauloises d'Estienne Pasquier / Adeline Desbois
Récit et stratégie argumentative : les Antiquités gauloises d'Estienne Pasquier / Adeline Desbois, in colloque international "Micro récits de l'Antiquité et écriture de l'histoire à la Renaissance", organisé par le laboratoire Patrimoine, Littérature et Histoire, Équipe de recherche sur la Réception de l'Antiquité : Sources, Mémoire, Enjeux (PLH-Erasme) de l'Université Toulouse II-Le Mirail, 13-14 mars 2013.
Thématique 1 : Enjeux politiques des micro-récits antiques dans l'écriture de l'histoire en France et en Italie, 13 mars 2013.
A travers la notion de « micro récits », il s’agit de mesurer la part qu’ont pu prendre la lecture et l’imitation des historiens de l’Antiquité à l’élaboration d’une nouvelle manière d’écrire et de penser l’histoire au XVIe siècle. Dans cette perspective, on envisagera d’abord le préfixe « micro » en termes formels : le « micro récit » sera alors considéré comme une séquence narrative brève pris dans un ensemble plus vaste auquel elle est arrachée pour être intégrée dans un autre texte. Ce phénomène de transplantation conduira à s’interroger sur les conditions de possibilité de cette extraction, sur les modalités d’insertion dans le texte second, sur l’assimilation de cette « pièce rapportée » ou au contraire sur le maintien de son hétérogénéité.
On privilégiera les phénomènes de discontinuité, de digression, tout ce qui constituera ces micro récits en « zones troubles » rompant le fil d’une histoire téléologique. La narrativité saisie dans sa brièveté sera dès lors envisagée comme un élément moins de cohérence que de démantèlement, ce qui pourrait permettre de penser la place faite à la contingence, au hasard dans l’écriture de l’histoire.
Par ailleurs, le préfixe « micro » pourra être pensé en relation avec le « contenu » des récits. On se rapprochera alors des notions, non théorisées au XVIe siècle, d’anecdote et de fait divers. L’étude en ces termes de la réception de l’Antiquité pourra dès lors être mise en relation avec les concepts de « micro histoire » et d’ « exceptionnel normal » (Carlo Ginzburg). On sera alors conduit à se demander en quels termes les hu- manistes pouvaient penser la notion moderne d’événement, comment ils articulent, en se dé- marquant peut-être des Anciens, le public et le privé, quelle place ils accordent à ce qui pourrait sembler n’être que des accidents.
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Joe 13/05/2017 17h35