Violence du silence sur la mort et affects en médecine

Catherine Le Grand-Sébille aborde la mort en format vie entière...des morts périnatales aux décès en EHPAD souvent invisiblisés. Dans l’un de ces derniers textes, « Première et dernière parure, vêtir les très petits morts dans les maternités françaises », extrait de l’ouvrage La naissance au risque de la mort, elle aborde  le fait que « la reconnaissance de la mort de la personne n’implique que rarement la destitution de son humanité. Le dernier vêtement (ou le linceul dont il est recouvert) confère au défunt une ultime dignité pour lui-même et pour les autres. Dans le même esprit, elle accompagne de nombreuses équipes dans les hopitaux et établissements médico-sociaux à faire une place respectueuse à la mort et au souvenir des défunts.

Toujours soucieuse des contextes sociaux, humains, en anthropologue sociale Catherine Le Grand-Sébille partage avec nous dans cette conférence un autre de ces thèmes de prédilection : la santé au travail, tout particulièrement dans les institutions en charge du soin. Ne se cachent t-il pas derrière les intentions louables de guérison médicale quelques écueils institutionnels ou humains, où violence, mort et silence s’entretissent voire s’entretiennent ?