Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Franck Guillemain (Réalisation)
Conditions d'utilisation
(c) CNRS 2018
DOI : 10.60527/1xa1-0d18
Citer cette ressource :
CNRS – Service audiovisuel d'ARDIS (UAR2259). (2017, 9 novembre). Daniel-Odon HurelLe jeûne bénédictin entre commentaires de la Règle et pratiques (XVIIe-XXe s.) , in JEUDIS DU LEM. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1xa1-0d18. (Consultée le 11 octobre 2024)

Daniel-Odon HurelLe jeûne bénédictin entre commentaires de la Règle et pratiques (XVIIe-XXe s.)

Réalisation : 9 novembre 2017 - Mise en ligne : 25 janvier 2018
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Descriptif

Daniel-Odon Hurel : https://www.vjf.cnrs.fr/clt/lem_maquette/spip.php?article50

Membre de l’Équipe 4 : Institutions et doctrines religieuses (Europe et Méditerranée médiévales et modernes).

Directeur de recherche au CNRS (depuis 2007), Daniel-Odon Hurel est spécialiste de l’histoire du monachisme à l’époque moderne (XVIe-XIXe siècle).

Il est depuis 2009 directeur-adjoint du Laboratoire d’études sur les monothéismes.

 

Cycle « Les monothéismes et le jeûne »

Le programme collectif du LEM consacré à la pratique du jeûne dans les monothéismes entend aborder dans une perspective comparatiste la question de la permanence d’un geste pénitentiel qui remonte aux origines du judaïsme, du christianisme et de l’islam. En christianisme, les scolastiques du Moyen Âge ont distingué entre le jeûne naturel, ieiunium naturale, qui consiste dans la privation totale de nourriture et de boisson et dont l’exigence s’impose aux fidèles, à partir de minuit les jours où ils doivent communier, le jeûne moral et philosophique, ieiunium morale et philosophicum, qui implique une abstinence alimentaire pour assurer la santé du corps et de l’esprit, le jeûne ecclésiastique, ieiunium et philosophicum,ecclesiasticum, dont le respect amène le chrétien à se priver de manger et de boire pour satisfaire à ses péchés et refréner ses passions, et enfin le jeûne métaphoriquement et improprement dit “pour évoquer la maîtrise de ses appétits vicieux”. L’ensemble des fidèles sont astreints, d’une astreinte de précepte, à jeûner périodiquement, mais les réguliers, sur qui l’autorité normative de l’Église se fait plus particulièrement sentir, sont plus lourdement soumis à une discipline alimentaire qui devient au lendemain du concile de Trente une composante caractéristique de la culture confessionnelle propre au catholicisme.Le jeûne et l’abstinence sont un point d’observation assurément très précieux pour saisir l’ampleur et le rythme du mouvement par lequel les sociétés occidentales se sont progressivement déprises de leur conformation chrétienne. À partir des réflexions qu’offrent les cas du christianisme, puis du catholicisme moderne, l’objectif du présent programme collectif sera de replacer la pratique du jeûne au sein du phénomène monothéiste et de l’envisager dans tous ses aspects, ecclésial, naturel, philosophique, collectif, individuel et mystique.

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