Cours/Séminaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
ENS-LSH / Canal Philo / Service Commun Audiovisuel et Multimédia (Production), ENS-LSH/SCAM (Réalisation), Jean-Claude Zancarini (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/b4sk-8x31
Citer cette ressource :
Jean-Claude Zancarini. ENS de Lyon. (2007, 5 mars). 17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) 3ème partie , in L'art de gouverner à Florence (1494-1530). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/b4sk-8x31. (Consultée le 20 mai 2024)

17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525) 3ème partie

Réalisation : 5 mars 2007 - Mise en ligne : 1 novembre 2007
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Descriptif

L'art de gouverner à Florence (1494-1530)

17 - Francesco Guicciardini (1483-1540), Dialogo del reggimento di Firenze (1521-1525); "Une république tempérée"

Bernardo présente, dans le livre II, l’architecture des institutions à mettre en place et la meilleure façon de les faire vivre (et ici prend tout son sens le substantif de "vivere" comme forme de vie politique, régime en actes, incarnée dans une société déterminée). Ce socle est fondé sur quelques convictions : la libertà est ancrée à Florence ; le peuple ne peut gouverner car il ne sait pas ; le poids du gouvernement repose toujours sur les épaules d’un petit nombre de sages ("sempre si regge in su la virtù di pochi" dit Soderini) ; cela ne signifie pas qu’il faille instaurer un gouvernement aristocratique au sens classique du terme ; tous les gouvernements ont des qualités et des défauts et il ne s’agit donc pas de déterminer le meilleur d’entre eux mais "el manco cattivo" comme le déclare Piero Guicciardini, à savoir notamment le gouvernement qui assure la sicurtà à la cité. Bernardo va alors exposer les cadres principaux de ce gouvernement "manco cattivo" Le "fondement principal" et l’"âme" (p. 149) de ce gouvernement à la fois populaire et bien ordonnée sera le Grand Conseil..

Ce conseil permet d’incarner l’equalità à laquelle tiennent tant les Florentins - et qui représente le "primo fondamento di conservare la libertà" - sans entrer dans des débats infinis sur le domaine dans laquelle celle-ci doit se déployer. Mais ce n’est pas lui qui aura la charge d’élaborer les lois et d’en discuter (c’est la fonction des conseils restreints) : sa seule prérogative sera de les approuver. Une série de conseils restreints prendra garde notamment aux fonctions "régaliennes" majeures : le fisc, la justice, l’ordre public et la sécurité de l’Etat. A l’instar du doge vénitien, un gonfalonier à vie pourra représenter la république en tant que "proposto" ou "priore" sans "autorità" particulière. La vraie "autorità del governo" devrait revenir à un sénat dont les membres sont nommés à vie et qui choisiraient dans leurs rangs les membres du conseil des Dix députés à la guerre. La réflexion sur le sénat est décisive pour penser le nouveau groupe dirigeant, ses modalités de constitution et d’action. Le sénat accueille des hommes qui ont montré leur capacité par leur grado (c’est-à-dire pour l’essentiel leur naissance dans une des grandes familles) mais aussi par leur merito En définitive c’est un gouvernement "temperato" à la vénitienne qui est dessiné à grands traits par Bernardo.

Equipe technique :Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Exploitation: Julien Lopez, Image: Sébastien Boudin, Son: Xavier comméat, Montage: Mathias Chassagneux, Multimédia: Patrick Sarselli, Design graphique: Antonello Marvulli

Intervention

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