Conférence
Notice
Date de réalisation
Lieu de réalisation

MRSH Caen

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2016, 18 octobre). Appel à reconnaissance. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/131791. (Consultée le 25 avril 2025)

Appel à reconnaissance

Réalisation : 18 octobre 2016 - Mise en ligne : 13 juillet 2022
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Descriptif

Cette communication a été enregistrée dans le cadre des trois journées d'études "Truffaut à la lettre" organisées par le LASLAR au cours de l'année 2016. Lors de la seconde de ces journées, intitulée « Truffaut et l’écrit dans ses films »,  il s’est agi d’examiner le rôle formel de l’écrit dans les films de François Truffaut, à travers notamment les personnages d’écrivains, les amoureux de la prose, les adeptes du petit mot qui voyage (les fameux pneumatiques à l’époque de Baisers volés !). En ce sens, il convenait d’envisager l’étude des manifestations visuelles et sonores de l’écrit (lettres manuscrites à l’écran, occurrences de la voix off, pouvoir physique des livres, etc.), bref tout ce qui fait et donne matière à récit.

Violaine Caminade de Schuytter est agrégée de lettres modernes. Après avoir enseigné 10 ans en lycée en France, elle s’est spécialisée en études cinématographiques. Elle a vécu 3 ans à New York d’où elle a écrit sa thèse sur Eric Rohmer publiée en 2011 (Eric Rohmer, corps et âme : l’intégrité retrouvée, L’Harmattan) et est intervenue à l’Alliance française de New York. Vivant à Hong Kong depuis 2009, elle a donné des cours à Hong Kong University School of Professional And Continuing Education. Elle a présenté une rétrospective Jacques Tati à l’Alliance française de Macao et depuis 2010, elle fait régulièrement des conférences de cinéma à l’Alliance française de Hong Kong. Violaine a collaboré à Contre Bande entre 2007 et 2012, à Éclipses depuis 2009, et a écrit des articles pour plusieurs autres revues (Double Jeu, Positif, CinémAction).

Résumé de la communication

(La lettre dans les films de et avec Truffaut)

L’œuvre de Truffaut est l’équivalent d’une lettre filmique envoyée au spectateur. Le réalisateur ne se contente pas de caméos mais s’expose en tant qu’acteur aux risques de l’incarnation, pour mieux cependant se cacher au sens propre derrière d’autres écrans de feuilles que la lettre. Mais ce besoin de reconnaissance, se trahissant par des effets de démesure, s'assortit aussi d'une transgression fatale.

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