Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Mrsh-Caen
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/9skr-dz58
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2024, 25 septembre). Prendre soin des savoirs territoriaux : pour une nouvelle écologie de l’industrie Capacitation, recherche contributive, économie de la contribution , in TRANSITION, TECHNIQUE, TERRITOIRE. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/9skr-dz58. (Consultée le 25 avril 2025)

Prendre soin des savoirs territoriaux : pour une nouvelle écologie de l’industrie Capacitation, recherche contributive, économie de la contribution

Réalisation : 25 septembre 2024 - Mise en ligne : 4 octobre 2024
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Descriptif

Résumé de la communication : Que signifie aujourd’hui prendre soin des savoirs territoriaux dans une nouvelle relation à la technique et à l’industrie ? Loin de tout localisme ou d’une forme de technophobie, il s’agit avant tout de prendre soin de ces milieux socio-techniques que nous habitons et qui nous habitent et pas seulement d’un point de vue géographique mais bien d’un point de vue « organologique » et « pharmacologique ». De fait, la première partie de cette intervention tente de rappeler les bases épistémologiques d’une recherche contributive qui prend soin des organes biologiques, techniques et sociaux dans un équilibre métastable entre poison et remède, et ceci en s’appuyant sur Gilbert Simondon, Georges Canguilhem et Bernard Stiegler. Cette recherche s’appuie sur des concepts et des outils de grammatisation, de catégorisation et de contribution qui redéfinissent une nouvelle éco-technologie et une nouvelle écologie de l’industrie. La seconde partie de l’intervention illustre ces thèses par les hypothèses et expérimentations concrètes du Territoire Apprenant Contributif conduit par l’IRI en Seine-Saint-Denis sur les problématiques de la surexposition aux écrans, de l’urbanité à l’ère des smart cities et de l’alimentation. Il s’agit in fine de montrer comment une telle recherche contributive associant les habitants ne peut se concevoir sans un modèle économique pour soutenir cette implication : une économie où la contribution collective est reconnue, encouragée et soutenue par un revenu contributif et dans le cadre du projet ECO par un soutien en monnaie locale.

Biographie de l'auteurVincent Puig est directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou qu’il a créé en 2006 avec le philosophe Bernard Stiegler. Praticien et théoricien du numérique, il a conduit plusieurs projets de recherche à l’IRCAM, au Centre Pompidou puis à l’IRI, notamment sur les technologies d’indexation, d’annotation, de catégorisation et d’éditorialisation. Il coordonne aujourd’hui des projets de recherche contributive, principalement en Seine-Saint- Denis et dans la perspective d’une économie de la contribution où il s’agit de cultiver des savoirs pour lutter contre l’entropie et la perte de diversité croissante des systèmes biologiques, technologiques et sociaux. Cette lutte contre l’entropie est un enjeu de design des systèmes numériques dont nous devons prendre soin collectivement.

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