Cours/Séminaire
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Date de réalisation
Lieu de réalisation

MRSH Caen

Langue :
Français
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2015, 3 mars). Quelle participation des usagers parisiens à l'effort de propreté (1950 / 1990) ?. [Podcast]. Canal-U. https://www.canal-u.tv/131612. (Consultée le 25 avril 2025)

Quelle participation des usagers parisiens à l'effort de propreté (1950 / 1990) ?

Réalisation : 3 mars 2015 - Mise en ligne : 8 juillet 2022
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Descriptif

Cette communication a été prononcée dans le cadre de la journée d'étude "La ville et les déchets" organisée par le CRHQ et le CERHIO pour le séminaire Villes et sciences sociales de la Maison de la Recheche en Sciences Humaines, séminaire intitulé pour l'année 2014-2015  "Villes de riches, villes de pauvres".

Barbara Prost, agrégée d'histoire, a soutenu en 2014 au Centre d'histoire sociale du XXème siècle (Université Paris 1- Panthéon-Sorbonne), un doctorat intitulé « La propreté des espaces publics dans la seconde moitié du XXème siècle : définitions, enjeux et mise en œuvre. Le cas parisien ». Sa thèse porte en partie sur l'histoire du nettoiement de la Ville de Paris (politique de propreté, personnel, etc.) depuis l'après Seconde Guerre mondiale.

Résumé de la communication

Des années 1950 jusqu'aux années 1970, le service municipal de la Ville de Paris assure avec certaines difficultés le nettoiement des rues de la capitale, moins en raison des négligences des habitants et des passants que d'un manque de moyens pour faire face aux évolutions de la Croissance, telle l'augmentation du volume d'ordures. Un changement majeur intervient à la fin des années 1970 quand Paris retrouve la possibilité d'élire un maire. Conscients que la propreté est une vitrine édilitaire et pour remédier à l'image d'une propreté non maîtrisée, Jacques Chirac et son équipe lancent la « bataille » de la propreté. La direction dédiée créée en 1979, le matériel augmenté et peint en « vert bambou », les interventions quasi-continues permises par le recours au privé doivent assurer la satisfaction des électeurs et contribuables, parfois présentés comme « usagers-clients » dans les années 1980. La place accrue qui leur est donnée se lit dans la décision de la Mairie de s'appuyer sur leurs avis, mesurés par des sondages, pour optimiser les politiques à mener. Les usagers demeurent cependant des citoyens auxquels il est demandé de respecter les actions de propreté puis d'y participer activement (ramassage des déjections canines par les propriétaires de chiens ; collectes sélectives). Des campagnes de propreté régulières restent nécessaires car le public continue de se montrer peu discipliné.

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