Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Institut d’Etudes Europénnes - Recherche et Etudes en
Politique Internationale
Bruxelles
Langue :
Français
Crédits
Jean-Christophe Besset (Réalisation), LabexMed (Production), Jihane Sfeir (Intervention)
Conditions d'utilisation
CC BY NC ND
DOI : 10.60527/x90h-3y82
Citer cette ressource :
Jihane Sfeir. LabexMed. (2019, 19 septembre). La place de l’ ‘archive orale’ dans l’histoire et la mémoire palestinienne. , in Mémoire(s) et circulation de la Mémoire en Méditerranée. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/x90h-3y82. (Consultée le 23 mai 2024)

La place de l’ ‘archive orale’ dans l’histoire et la mémoire palestinienne.

Réalisation : 19 septembre 2019 - Mise en ligne : 14 octobre 2019
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

L'histoire de la Palestine moderne s'inscrit dans le cadre d'une temporalité longue et d'un espace unifié : le Moyen-Orient arabe, gouverné par les Ottomans, puis sous domination britannique. Mais cet espace-temps historique explose en 1948 après la "Catastrophe" ou "Nakba" qui marque la dispersion des Palestiniens, la naissance de l'État israélien et la noyade de l'État arabe palestinien.

A partir de l'étude de différents projets (académiques, associatifs, amateurs en ligne), de la collecte de témoignages, des "archives vivantes" de la Nakba, je vais analyser la nécessité des archives orales dans l'histoire de l'écriture dans le cas de la Palestine. Pour les historiens de la Nakba, les réfugiés deviennent les détenteurs légitimes du souvenir douloureux du déracinement : zâkirat al iqtila'. Le réfugié devient le porte-parole exclusif de la nation palestinienne exilée et l'unique gardien autorisé de la mémoire de la Nakba. Son témoignage est enregistré, répertorié et analysé, jusqu'à devenir une archive vivante de la mémoire collective de 1948. Son témoignage occupe une place importante dans le récit historique palestinien de l'exil.

La principale préoccupation des historiens oraux est de documenter l'exil et d'expliquer les événements qui ont conduit à la dispersion du peuple palestinien. Par leur travail, ces historiens/anthropologues ne cherchent pas seulement à comprendre la Nakba ou à la condamner. Ils entendent aussi l'analyser et reconstituer une mémoire collective "pour ne pas oublier". Ils travaillent individuellement, en groupe, dans des universités ou des ONG.

Panel 1: Archiver et transmettre les mémoires dans un monde connecté. 

Discutant : Victor Fernandez Soriano (MMC-ULB, Bruxelles)

 

Intervention

Dans la même collection

Avec les mêmes intervenants et intervenantes

Sur le même thème