Entretien
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Langue :
Français
Crédits
Sophie Mazens (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/qkqp-5v18
Citer cette ressource :
Sophie Mazens. Sup-Numerique. (2018, 6 mars). Les bibliothèques universitaires au cœur du campus. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/qkqp-5v18. (Consultée le 3 juin 2024)

Les bibliothèques universitaires au cœur du campus

Réalisation : 6 mars 2018 - Mise en ligne : 6 mars 2018
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Descriptif

La révolution numérique permet aux bibliothèques d'offrir de nombreux services à distance : des ressources numériques, mais aussi la possibilité de réserver des salles de travail, de constater l'affluence dans la bibliothèque, de vérifier la disponibilité d'un document, etc. (Voir l'article complet sur Sup-numérique)

Intervention
Thème
Documentation

Quelle place occupe les bibliothèques universitaires à l’université ?

Je pense que c’est très difficile pour un jeune étudiant d’arriver dans ces grands lieux que sont les universités sans être un petit peu perdu. Il y a énormément de Premier cycle, en général, à l’université. C'est-à-dire que c’est un des premiers lieux de mutualisation que découvre l’étudiant quand il arrive dans une université

Qu’est-ce qu’une bibliothèque "en pointe" ?

02 :17 Une bibliothèque en pointe, c’est une bibliothèque qui est capable d’offrir maintenant une multiplicité d’espaces et une multiplicité de services. Je prends un exemple : il y a une université ou deux qui développent des concepts de salles connectées, où on peut faire un cours. C'est-à-dire que le prof s’installe, a une connexion à distance, les tables permettent la projection de différents travaux, des ordinateurs autour de la table, etc. C'est typiquement les projets qu’on mène depuis quelques années dans les bibliothèques. Ce qui a changé avant tout c’est l’espace : la façon dont on conçoit l’espace qui s’est adapté à la fois aux nouvelles pratiques pédagogiques et puis aux besoins de travail des étudiants. C’est-à-dire que les étudiants aiment aussi avoir des grandes salles comme il y avait 20 ou 30 ans, sans un bruit, dans le silence, le calme, etc. Il y a des lieux comme ça mais il y a aussi beaucoup de lieux qui se sont développés autour du travail en commun, autour de l’évolution de la pédagogie, qui demande aux étudiants maintenant d’avoir des modalités de travail assez différentes, des besoins de dialogue, des besoins d’échanges.

Comment le Ministère soutient-il les bibliothèques qui souhaitent ouvrir davantage ?

Par définition, les bibliothèques universitaires doivent être largement ouvertes, sont largement ouvertes. Pas forcément, d’ailleurs, aux étudiants de leurs universités ou de leurs disciplines. Le plan "Bibliothèques ouvertes +" qui est sur la période 2017 – 2019, s’est passé via un appel à projets, c’est-à-dire qu’on a lancé une espèce de manifestation d’intérêt au niveau du ministère, doté évidemment de budgets. On a eu des lauréats : 34 établissements, qui se sont engagés sur cette période de 4 ans à ouvrir plus longtemps, mieux. C'est-à-dire qu’on a essayé d’adapter la réponse à ce cahier des charges pour que chacun, dans son territoire, voie les moments les plus intéressants, importants pour ouvrir une bibliothèque le plus longtemps possible. On a favorisé les regroupements, c’est-à-dire qu'il y a des villes, par exemple, qui sont juste centrées autour d’une seule bibliothèque et tout le monde participe à l'ouverture large. Entre autre ça a permis d’ouvrir plus le dimanche dans certains endroits, d’ouvrir plus les bibliothèques en centre-ville, mais au bénéfice de tous les étudiants.

 

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