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Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production), Michail Bitzilekis (Intervention)
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Tous droits réservés à l'Université Toulouse 2-Le Mirail et aux auteurs
DOI : 10.60527/sn3t-x311
Citer cette ressource :
Michail Bitzilekis. UT2J. (2012, 2 février). Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis , in Usages et enjeux de l'apophtegme dans les littératures européennes (XVIe-XVIIe siècles). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/sn3t-x311. (Consultée le 9 octobre 2024)

Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis

Réalisation : 2 février 2012 - Mise en ligne : 30 décembre 2012
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Descriptif

Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis. In journées d'études "Usages et enjeux de l'apophtegme dans les littératures européennes des XVIe et XVIIe siècles", organisées par l'équipe « Littérature et Herméneutique » du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (ELH-PLH) à Université de Toulouse-Le Mirail, les 2 et 3 février 2012.

Lepremier traducteur français de Diogène Laërce est François deFougerolles (1601), mais il ne fut pas le premier imitateur françaisde Diogène. Le premier imitateur de Diogène est Guillaume Tardif.Les emprunts à Diogène faits par Guillaume Tardif sontinnombrables. Pas plus que d’une étude des Ditz moraulx ilne saurait être question d’étudier en entier ce qu’il doit àDiogène. Les Ditz moraulx sont une compilation oùapparaissent plusieurs sentences morales, aventures singulières etanecdotes tirées de vies des philosophes. Lespremiers imitateurs de Diogène ne se contentent pas de recopier toutsimplement le texte des Vies, mais ils essayent dereconstituer, de fabriquer leur propre recueil d’apophtegmes. En1545, Gilles Corrozet publia un ouvrage intitulé Le Conseil desept Sages de Grece qui se présente comme une biographie et unrecueil d’apophtegmes des sept Sages. Cette tendance à imiterDiogène est plus évidente dans un ouvrage d’un anonyme publié en1554. Dans cet ouvrage, nous rencontrons deux fameuses anecdotes deThalès et de Solon, mais cette fois-ci la fidélité par rapport autexte de Diogène est plus que remarquable. Sansperdre de vue que Diogène Laërce a été traduit pour la premièrefois en latin vers 1472, il est certain que ces auteurs ont pu avoiraccès à ce texte majeur par l’intermédiaire de la traductionlatine d’Ambrogio Traversari. Guillaume Tardif, actif vers 1475,n’a pas pu connaître d'autre édition que celle de Traversari. Lalecture possible d’un manuscrit est plutôt à exclure vu que lespremiers manuscrits qui arrivent de Constantinople sont à lapossession des érudits et collectionneurs. Cette hypothèse estconfirmée par Charles Fontaine dans l’introduction de son ouvrageLes dicts des sept Sages quand il se réfère à la « proselatine » des Vies.

Intervention
Thème
Documentation

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> Voir aussi la bibliographie générale du colloque, à télécharger, dans l'onglet "Documents" de la séquence d'introduction.

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