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- Date de réalisation : 24 Octobre 2014
- Durée du programme : 67 min
- Classification Dewey : Espace, Mouvements de population. Migrations
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Sociologie
- Collections : Un paysage global de camps
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Réalisateur(s) : BOREL Julien
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- Langue : Français
- Mots-clés : camps de réfugiés, action humanitaire
- Conditions d’utilisation / Copyright : © Cité de l'architecture et du patrimoine / 2014
Dans la même collection

















10- Campements, zones d’attente, centre de rétention : (im)mobilités
« Campements, zones d’attente, centre de rétention : (im)mobilités»
Les dispositifs d’enfermement et de contrôle des migrants, demandeurs d’asile ou travailleurs, peuvent-ils être assimilés à des « camps », comme aussi les formes spontanées, auto-organisés de campements mis en place par les déplacés, réfugiés et migrants ?
Débat introduit et animé par Roberto Beneduce (Université de Turin et Centre Franz Fanon) avec
Tristan Bruslé (CNRS), Olivier Clochard (CNRS), Jean-Louis Edogué (EHESS), Sara Prestianni (Migreurop), Louise Tassin (Université Paris Diderot).
Un paysage global de camps
Organisé autour de l’ouvrage collectif Un Monde de Camps, dirigé par Michel Agier et publié aux éditions La Découverte, un débat réunit un riche panel d’intervenants français et internationaux sur les espaces de la mobilité, la diffusion de la forme-camp à l’échelle mondiale et ses effets sociaux, politiques, urbanistiques ou architecturaux.
Ce colloque vise à dépasser la représentation des camps comme des espaces figés, en envisageant leur évolution dans des temporalités souvent longues. Les processus sociaux, urbains et politiques dont ils sont tour à tour révélateurs et moteurs nous disent quelque chose sur le monde.Grâce à un dialogue entre les chercheurs ayant participé à l’ouvrage et les universitaires reconnus dans le domaine des migrations internationales,le colloque vise à interroger les formes de gouvernance et/ou de transformations sociales, spatiales ou culturelles impliquées par la diffusion du modèle de l’encampement à l’échelle mondiale, sous les regards et les actions croisés des instances administratives, militaires ou policières, des organisations humanitaires et des personnes regroupées dans ces espaces. Envisagés sur des temporalités longues, les camps échappent à l’impression d’immobilité et les processus sociaux, urbains et politiques dont ils sont tour à tour révélateurs et moteurs sont alors mis à jour.
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