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- Date de réalisation : 2 Octobre 2019
- Lieu de réalisation : Forum de la Biblab
- Durée du programme : 78 min
- Classification Dewey : Esclavage et émancipation des esclaves, Esclavage (commerce des esclaves, histoire de l'esclavage)
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- Catégorie : Séminaires
- Niveau : Tous publics / hors niveau
- Disciplines : Sciences de la société, Sociologie, Anthropologie, Ethnologie , Sociologie, Processus sociaux, changements sociaux
- Collections : Mondes Caraïbes et Transatlantiques en Mouvement, Capitalisme et (post)esclavage : pour une critique caribéenne de l'économie politique
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- producteur : FMSH Production
- Réalisateur(s) : OUDIN-BASTIDE Caroline
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- Langue : Français
- Mots-clés : capitalisme, colonialisme, esclavage, caraïbes, économie politique (aspect moral)
- Conditions d’utilisation / Copyright : ©fmsh2019

CAPITALISME ET (POST)ESCLAVAGE : POUR UNE CRITIQUE CARIBÉENNE DE L'ÉCONOMIE POLITIQUE - Les planteurs sont-ils des entrepreneurs capitalistes? Présenté par Caroline OUDIN-BASTIDE
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Journée d'études
Dans la conclusion de son ouvrage Capitalisme et esclavage, qui fête cette année ses 75 ans, Eric Williams déclarait que la thèse défendue par lui de la centralité des logiques et pratiques esclavagistes dans l’émergence du capitalisme industriel, quoique démontrée à partir du seul exemple britannique, avait valeur « générique » dans la mesure où elle aurait aussi bien pu être étayée à partir du cas français. Cette hypothèse, à peine esquissée, n’a jamais réellement été mise à l’épreuve, la réception du livre de Williams en France étant restée pour le moins lacunaire, tandis qu’il n’a cessé de nourrir recherches et controverses dans le monde anglophone. Cette journée d’études est une première tentative pour (re)lancer le débat en adoptant une approche croisée entre les Caraïbes “britannique” et “française” et en élargissant la perspective aux transformations des modes et rapports de production, des formes de travail et de résistance, après les abolitions jusqu’à l’ère néolibérale dans laquelle nous vivons. Il s’agit en définitive d’encourager le développement d’une critique de l’économie politique qui reste le parent pauvre des études contemporaines sur la Caraïbe dans le monde francophone.
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