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- Date de réalisation : 2 Février 2012
- Durée du programme : 23 min
- Classification Dewey : Critique et histoire de la littérature de langue française (études stylistiques et thématiques...)
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Licence (LMD), niveau Master (LMD)
- Disciplines : Lettres classiques
- Collections : Usages et enjeux de l'apophtegme dans les littératures européennes (XVIe-XVIIe siècles)
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : BITZILEKIS Michail
- producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
- Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
- Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : littérature française (16e siècle), recueil de textes choisis, aphorismes et apophtegmes, Diogène Laërce
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Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis
Les premiers imitateurs de Diogène de Laërce au XVIe siècle / Michail Bitzilekis. In journées d'études "Usages et enjeux de l'apophtegme dans les littératures européennes des XVIe et XVIIe siècles", organisées par l'équipe « Littérature et Herméneutique » du laboratoire Patrimoine, Littérature, Histoire (ELH-PLH) à Université de Toulouse-Le Mirail, les 2 et 3 février 2012.
Le
premier traducteur français de Diogène Laërce est François de
Fougerolles (1601), mais il ne fut pas le premier imitateur français
de Diogène. Le premier imitateur de Diogène est Guillaume Tardif.
Les emprunts à Diogène faits par Guillaume Tardif sont
innombrables. Pas plus que d’une étude des Ditz moraulx il
ne saurait être question d’étudier en entier ce qu’il doit à
Diogène. Les Ditz moraulx sont une compilation où
apparaissent plusieurs sentences morales, aventures singulières et
anecdotes tirées de vies des philosophes.
Les
premiers imitateurs de Diogène ne se contentent pas de recopier tout
simplement le texte des Vies, mais ils essayent de
reconstituer, de fabriquer leur propre recueil d’apophtegmes. En
1545, Gilles Corrozet publia un ouvrage intitulé Le Conseil de
sept Sages de Grece qui se présente comme une biographie et un
recueil d’apophtegmes des sept Sages. Cette tendance à imiter
Diogène est plus évidente dans un ouvrage d’un anonyme publié en
1554. Dans cet ouvrage, nous rencontrons deux fameuses anecdotes de
Thalès et de Solon, mais cette fois-ci la fidélité par rapport au
texte de Diogène est plus que remarquable.
Sans
perdre de vue que Diogène Laërce a été traduit pour la première
fois en latin vers 1472, il est certain que ces auteurs ont pu avoir
accès à ce texte majeur par l’intermédiaire de la traduction
latine d’Ambrogio Traversari. Guillaume Tardif, actif vers 1475,
n’a pas pu connaître d'autre édition que celle de Traversari. La
lecture possible d’un manuscrit est plutôt à exclure vu que les
premiers manuscrits qui arrivent de Constantinople sont à la
possession des érudits et collectionneurs. Cette hypothèse est
confirmée par Charles Fontaine dans l’introduction de son ouvrage
Les dicts des sept Sages quand il se réfère à la « prose
latine » des Vies.
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