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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fcmy-dq16
Citer cette ressource :
CEMU. (2021, 8 décembre). Cerrev 21-22 | Patrick CINGOLANI | Capitalisme de plate-forme, gig economy et luttes des précaires , in Séminaire des invités 2021-2022. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fcmy-dq16. (Consultée le 11 juin 2024)

Cerrev 21-22 | Patrick CINGOLANI | Capitalisme de plate-forme, gig economy et luttes des précaires

Réalisation : 8 décembre 2021 - Mise en ligne : 14 décembre 2021
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Descriptif

 

 

Patrick Cingolani, est professeur de sociologie à l’université de Paris. Il a interrogé les catégories de travail précaire, précaire et précarité et publié sur ces thèmes : l’Exil du précaire (1986), Révolutions précaires (2014) et La précarité, Que sais-je ? (2017 – 5e édition mise à jour). Dans son travail les signifiants précaire et précarité apparaissent plus comme une hybridité que comme une identité ou une détermination socio-économique. La « question sociale » y est vue sous l’angle de la contradiction, des pratiques d’échappée, du conflit et des alternatives.

Résumé de l’invitéLe récent livre La colonisation du quotidien, Amsterdam, juin 2021 s’inscrit dans la dynamique d’un parcours sociologique qui a constamment interrogé les catégories de précaire, précarité, précariat. De diverses manières j’ai cherché dans mon travail de sociologue à faire de l’amphibologie du mot précaire le ressort d’une réflexion politique. Si, en effet précaire s’identifie d’un côté avec son étymologie et avec la vulnérabilité sociale ; de l’autre il a pris une inflexion distincte dans les mouvements sociaux qui depuis l’autonomie jusqu’à la lutte des intermittents se sont rassemblés autour du signifiant précaire comme figure polémique et conflictuelle. Mon intérêt pour le tournant du capitalisme de plate-forme est étroitement lié à la manière dont le numérique me semble accentuer et amplifier le processus d’externalisation, de segmentation et de fragmentation du travail qui comme tel peut définir ce qu’est le travail précaire et l’émergence de la « gig economy » en est directement l’illustration. Je me propose d’envisager en conclusion les mobilisations et les dispositifs coopératifs des travailleurs des plates-formes.

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