Notice
Structure et croissance des plantes à fleurs
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Descriptif
Comparant la moutarde sauvage au chêne, on penserait à peine qu'elles ont quelque chose en commun. Mais les aspects peuvent être trompeurs ! Tous les deux ont les mêmes organes de base, c.-à-d. racines, tiges, feuilles et fleurs. Montrant la tulipe, la noisette et le sallow comme exemples, le film illustre combien ces organes de base peuvent changer.
Thème
Documentation
Transcription
Un pré au mois de mai. Un magnifique jeu de couleurs mis en scène par de très nombreuses variétés de plantes. Qu'elles soient petites ou grandes, violettes ou jaunes, ce sont elles qui attirent l'œil. Ces fleurs caractérisent cette catégorie de plantes et les distinguent des autres végétaux.
La fleur de la moutarde des champs reste éclose pendant à peu près deux jours, puis elle se transforme en fruit, en gousse. Lorsque la gousse est mûre, elle éclate et les petites graines noires tombent par terre. Tout d'abord, les graines semblent inertes, elles sont à l'état de graine au repos. Dans cet état elles ont la capacité de survivre à de longues périodes de sécheresse et à l'hiver. Lorsqu'au printemps les températures remontent et les jours rallongent, si l'humidité est suffisante, la graine semble revivre. Elle absorbe de l'eau, gonfle et grandit. Puis la racine transperce l'écorce de la graine. Elle perce la terre et forme de petites racines latérales à l'extrémité desquelles se développe le chevelu qui permet à la plante de puiser l'eau et les minéraux finement dilués dans la terre. Le chevelu de la racine, les racines latérales et la racine principale constituent l'organe de base de la plante. On voit déjà apparaître à la surface de la terre de jeunes pousses. Elles sont formées des deux cotylédons en forme de cœur et des premières feuilles. En accéléré, on voit se former d'autres feuilles de la moutarde des champs. Elles sont striées de nombreuses nervures qui acheminent l'eau et les minéraux. Dans le tissu de la feuille se trouve la chlorophylle, pigment qui permet la synthèse d'éléments nutritifs grâce aux rayons du soleil. Ils sont transportés au cœur des nervures et atteignent les feuilles et la tige. Dans la tige se trouvent des vaisseaux verticaux qui acheminent l'eau et les minéraux vers le haut et les éléments nutritifs sont transportés aussi bien vers le bas, dans les racines, que vers le haut où grandissent de nouvelles feuilles et des fleurs.
Les fleurs de la moutarde des champs, d'environ 1 cm de diamètre, ont toutes la même structure: A la base, les quatre sépales ayant servi de protection au bouton, les quatre pétales de la corolle. Ce sont elles qui attirent les insectes. Entre les deux se trouvent deux étamines courtes et deux étamines longues qui constituent les parties mâles de la fleur et sont formées d'un fin filet à la pointe duquel sont placées les anthères. Celles-ci produisent le pollen. Au milieu, le pistil féminin, et au bout, le stigmate à surface gluante. En dessous, le mince style qui se transforme en ovaire. Au sein de l'ovaire se trouvent les ovules. Les deux sexes, à savoir le pistil et les étamines, étant regroupés dans une seule et même fleur, on parle de fleurs hermaphrodites.
Les fleurs, les tiges et les feuilles sont les organes aérien de la moutarde des champs et caractérisent par ailleurs toutes les plantes à fleurs. Lorsque celles-ci sont de petite taille, possède une tige fragile et ne vivent qu'un ou deux ans, elles font partie des herbacés, comme par exemple la moutarde des champs.
Le géranium des prés, par contre, est un sous-arbrisseau vivace, c'est à dire qu'il vit plusieurs années. Sur les tiges, on trouve des feuilles à sept lobes en forme de main au bout desquels ne pousse qu'une seule fleur. Ses fleurs bleues-violettes semblent très différentes de celles de la moutarde des champs. Mais à y regarder de plus près, on trouve des ressemblances. Ainsi, le géranium des prés possède aussi des sépales, au nombre de cinq. Plus haut on trouve les pétales de la corolle, également au nombre de cinq et à l'intérieur de la fleur hermaphrodite dix étamines et un pistil.
Les différentes parties de la fleur de moutarde des champs et du géranium des prés sont donc identiques, il n'y a que la forme, la couleur et le nombre qui changent.
Mais il existe bien d'autres plantes dont les fleurs sont de structure différente, par exemple le noisetier. Pour pouvoir identifier ces plantes il faut bien les observer. Ici les parties mâles de la fleur à gauche, et les parties femelles à droite sont séparées, ce sont des fleurs diclines.
Les fleurs des inflorescences femelles ne sont composées que de pistils. On ne reconnaît que les stigmates rouges en forme de pinceau. Les chatons jaunes constituent les inflorescences mâles du noisetier. Par temps chaud, elles s'ouvrent, faisant apparaître chaque fleur. Sous les écailles de protection se trouvent les étamines. Lorsqu'elles sont mûres, le pollen tombe des anthères et est transporté par le vent jusqu'à l'inflorescence féminine la plus proche.
Ici on voit des grains de pollen restés collés sur les stigmates. Le noisetier est alors fécondé. Etant donné que, dans le cas du noisetier, les fleurs mâle et femelle sont situées sur une seule et même plante, il s'agit d'une plante monoïque.
Le marsault a, lui aussi, une fleur mâle et une fleur femelle mais sur deux plantes différentes. Le marsault est donc, contrairement au noisetier, dioïque. Cette plante ne possède que des inflorescences féminines. Ce sont les chatons verts que l'on voit ici. Ils sont constitués d'un grand nombre de fleurs pourvues d'un pistil et de feuilles-écailles.
Ces chatons jaunes sont les inflorescences masculines d'une autre variété de marsault. Au fond on trouve, comme sur la fleur femelle, une glande produisant du nectar. Attirée par l'odeur et la couleur de la fleur, l'abeille est saupoudrée de pollen au cours de sa recherche de nourriture. Lorsque, en quête de nectar, cet insecte se pose sur les chatons d'un marsault femelle, le pollen reste collé sur le stigmate. Le marsault est alors fécondé.
Les arbrisseaux du marsault et du noisetier peuvent vivre longtemps et atteindre plusieurs mètres de hauteur. Leurs troncs ont une ramification souterraine très dense et ont une forte teneur en bois ce qui les rend très solides. L'axe des jets des arbres, c'est à dire leurs troncs, sont encore plus résistants.
On ne peut pas voir au premier coup d'œil que ce poirier appartient à la catégorie des plantes à fleur. Pourtant, au printemps, lorsque s'ouvrent les boutons, cette appartenance devient évidente. Chaque fleur est composée de cinq sépales et de cinq pétales de corolle. A l'intérieur de cette fleur hermaphrodite, on remarque une vingtaine d'étamines pourvues de leur anthère rouge au milieu desquels se dressent, du fond de la fleur, cinq styles.
L'appartenance des arbres à la catégorie des plantes à fleurs n'est pas toujours aussi évidente que dans le cas du poirier. Tous les arbres à feuilles caduques font en effet partie des plantes à fleurs. Mais souvent leurs fleurs sont très peu caractéristiques. Comme par exemple, les fleurs diclines du charme et du chêne ou les fleurs hermaphrodites de l'érable.
Mais revenons à notre poirier. Cet océan de fleurs riches en nectar répand une odeur forte. Les insectes s'y retrouvent à la recherche de nectar. Une abeille a laissé du pollen sur le stigmate. La fleur a été fécondée.
Chaque pollen produit un élément qui ressemble à un tuyau. Ce sont des canaux à pollen. Ils sont tellement petits qu'ils ne sont visibles qu'au microscope. Les conduites de pollen, en grandissant, pénètrent le stigmate et ensuite le style. Celle qui grandit le plus rapidement pénètre dans l'ovaire. La cellule mâle qui se trouve à l'extrémité de la conduite de pollen se fond avec l'ovule. La fleur de poirier est alors fécondée.
Les pétales tombent, style et stigmate se dessèchent. L'ovaire et la base de la fleur se transforment en fruit – en poire.
Les fruits, comme ces fruits d'églantier, contiennent des graines qui assurent la pérennité de l'espèce. Les graines sont dispersées par certains animaux ou la plupart du temps, par le vent.
Les graines du marsault sont également dispersées par le vent. Les fruits encapsulés éclatent et libèrent les nombreuses graines. Leur duvet soyeux constitue leur "instrument de vol". Les petits cheveux s'écartent et permet au vent de soulever les graines. Au bout d'un certain temps, elles finissent par atterrir à nouveau. Elles sont caractérisée par une absence de période de repos. Lorsque l'humidité est suffisante, les premières pousses de marsault apparaissent déjà 24 heures plus tard. Une adaptation qui est d'une grande utilité lorsqu'il s'agit de conquérir de nouveaux espaces vitaux.
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