Conférence
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Langue :
Français
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EHESS/2019
DOI : 10.60527/2p72-x864
Citer cette ressource :
EHESS. (2019, 6 février). Rencontre autour du livre "Glissez, mortels" , in Le 8/9 des Hautes Études. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/2p72-x864. (Consultée le 18 juin 2024)

Rencontre autour du livre "Glissez, mortels"

Réalisation : 6 février 2019 - Mise en ligne : 6 juin 2019
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Descriptif

Dans le cadre du 8/9 des hautes études, le Fonds de dotation de l'EHESS vous propose un petit déjeuner autour du livre Glissez, mortels, paru en janvier 2019 aux Editions Philippe Rey, en présence de son auteur, Charlotte Hellman qui dialoguera avec Stéphane Audoin-Rouzeau auteur du livre Quelle histoire. Un récit de filiation (1914-2014), paru en 2013 aux Editions du Seuil.La rencontre a eu lieu mercredi 6 février 2019 de 8h à 9h chez Mayer Brown, 10 avenue Hoche, à Paris 8e.« Paul, Berthe et Jeanne : je suis issue d’une triple histoire d’amour. Un homme, peintre célèbre, deux femmes et une enfant illégitime – ma grand-mère. Cette histoire m’a été racontée depuis mon enfance. Mais j’ai voulu savoir ce qui s’était vraiment passé.Les faits bruts, je les connaissais. En 1912, Paul Signac quitte sa femme Berthe pour une amie du couple, l’artiste Jeanne Desgrange. Pour lui, celle-ci divorce et abandonne ses enfants. Paul, de son côté, ne divorcera jamais, et parviendra à faire adopter par Berthe l’enfant qu’il aura de Jeanne. Quelle était la nature de cet amour, si vertigineux, qui leur a permis de repousser l’égoïsme, la souffrance, le doute, pour tenir bon, à trois ? » Ch. Hellman« L’écriture spécifique d’habitude mise en œuvre pour parler des combattants des tranchées, des femmes en deuil ou des enfants de la guerre, j’ai tenté de l’appliquer à ceux auxquels, d’une manière ou d’une autre, je tiens. Il se trouve que sur trois générations en demeure une trace écrite. J’ai souhaité rester sur les terres de l’Histoire. Mais celles-ci sont étendues et, dans bien des directions, les frontières deviennent poreuses au point d’être parfois peu discernables : c’est sur ces frontières-là que je me suis déplacé en m’éloignant du plus qu’il m’était possible mais sans perdre tout à fait des yeux mon point d’ancrage. J’espère n’avoir pas franchi les bornes – mais si c’était le cas, je n’en aurais pas trop de regrets. Ce sont les risques de l’expérience.Même si elles s’y apparentent parfois, les pages que l’on va lire ne constituent pas un récit de famille : je m’en suis tenu à ce que la Grande Guerre a fait aux miens, à la manière dont elle a traversé leur existence, quitte à inscrire ses effets au-delà même de leur propre vie. » S. Audoin-Rouzeau

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