Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
ENS-LSH/SCAM (Réalisation), Gilbert Meynier (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/fyxg-kg48
Citer cette ressource :
Gilbert Meynier. ENS de Lyon. (2006, 21 juin). 33 - Pourquoi le 1er novembre 1954 ? par Gilbert Meynier , in Pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/fyxg-kg48. (Consultée le 3 juin 2024)

33 - Pourquoi le 1er novembre 1954 ? par Gilbert Meynier

Réalisation : 21 juin 2006 - Mise en ligne : 13 mars 2009
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Descriptif

De la construction d’une identité nationale à la guerre d’indépendance algérienne (1)

Résistances anticoloniales et nationalisme : l’avant 1954 : session thématique (prés. Omar Carlier)

Colloque pour une histoire critique et citoyenne - le cas de l'histoire franco-algérienne

En reprenant la classique gradation en histoire des causes lointaines aux plus immédiates, cette contribution entend situer le déclenchement de la Guerre d’indépendance le 1er novembre 1954 à la rencontre de plusieurs séries factuelles et de plusieurs échelles temporelles. Le récit ainsi constitué renvoie l’événement que les journalistes français nommèrent la « Toussaint rouge » :

À la colonisation de l’Algérie par la France, depuis la conquête entamée en 1830, à son caractère violent, aux spoliations et aux traumatismes qui l’ont accompagnée. Au dépérissement culturel qu’a engendré la colonisation. À la discrimination et au racisme et aux corollaires politico-culturels de cet état de fait. À la naissance de l’idée indépendantiste/nationale, apparue en exil, constituée en 1926, en « Étoile Nord-Africaine »puis en Parti du peuple algérien - PPA (1937) et après la Seconde Guerre mondiale, en Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques - MTLD (1946). Au dépit de non-possession des élites rurales, le plus souvent mises sur la touche par la colonisation.

De ce fait, on a pu dire que le peuple algérien fut à ce moment un « peuple-classe » et que la lutte des classes fut donc presque toujours, en même temps, une lutte anticoloniale, contrairement à ce qui a pu exister en d’autres aires du Tiers-monde. Aux blocages coloniaux et à l’incapacité du système colonial à se réformer. À des détonateurs précurseurs qui, de la grande insurrection à vecteurs confrériques de 1871 aux soubresauts du Constantinois de mai 1945 et à la répression consécutive, pérennisèrent dans la masse algérienne le non-dit de la reprise des armes pour chasser les envahisseurs. À la crise du parti indépendantiste MTLD à l’été 1953, où la figure de Messali Hadj fut remise en cause, ouvrant la voie à des militants activistes qui décidèrent d’une rupture par les armes pour sortir du désarroi et de l’impasse.

Equipe technique Directeur de la production: Christophe Porlier, Responsable des moyens techniques: Francis Ouedraogo, Réalisation : Service commun audiovisuel et multimédia : Mathias Chassagneux, Julien Lopez, Son: Xavier comméat, Encodage-Diffusion Web : Jean-Claude Troncard

Intervention

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