Conférence
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
Institut d'études avancées de Paris - Hôtel de Lauzun, 17 quai d'Anjou, 75004 Paris, France
Langue :
Français
Crédits
Dimitri GALITZINE (Réalisation), Elisabeth de PABLO (Réalisation), FMSH-ESCoM (Production), Philippe Bazin (Intervention), Boris Chukhovich (Intervention), Sara Guindani (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés.
DOI : 10.60527/1agp-9919
Citer cette ressource :
Philippe Bazin, Boris Chukhovich, Sara Guindani. FMSH. (2014, 14 mars). Imaginer (les images et les formes) - Partie 1 , in Colloque International - Figurer l'exil. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/1agp-9919. (Consultée le 5 octobre 2024)

Imaginer (les images et les formes) - Partie 1

Réalisation : 14 mars 2014 - Mise en ligne : 26 janvier 2015
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Descriptif

L’expérience de l’exil met en crise les dichotomies induites par un discours « territorialisé » autour de l’identité et de la différence, l’origine et le devenir, l’autochtone et l’étranger. En montrant à quel degré ces oppositions appartiennent à l’épistémè des sociétés d’accueil et à une pensée de l’appartenance nationale, elle invite justement à en déplacer les paradigmes. 

Or, cette expérience, comme tout phénomène humain, n’existe et ne prend sens que médiatisée par un ensemble de codes affectifs et culturels. Sa spécificité, toutefois, tient au fait que la figuration de l’exil convoque d’emblée une multiplicité de systèmes référentiels, au minimum une dualité entre le lieu de départ et le lieu d’arrivée, entre l’avant et l’après, entre l’individuel et le collectif, entre le communautaire et le national. Cette diversité, articulée par  des temporalités et des contextes historiques distincts,  se reflète dans celle des supports et des régimes expressifs choisis.

En outre, une difficulté supplémentaire surgit dans la mesure où ces cadres jouissent rarement du même statut, soit que le sujet exilé, par nécessité ou par stratégie, privilégie l’un au détriment des autres, soit que, entre sociétés d’origine et d’accueil, le partage des pouvoirs, politiques ou symboliques, matériels ou idéologiques, ne soit pas équilibré.

Il importe alors de tenter de restituer la totalité de l’expérience exilique en en analysant les modes de figuration, tant au niveau individuel que collectif, diachronique que synchronique, selon quatre déclinaisons qui constituent autant d’espaces, concrets et théoriques, pour son accueil :

  •   Éprouver (le rendu du vécu) ;
  •   Imaginer (les images et les formes) ;
  •   Exposer (la scène muséale et patrimoniale) ;
  •   Mémorer (le temps et le souvenir). 

Ce colloque invite à croiser les perspectives disciplinaires autant qu’à diversifier les champs et objets à l’étude. 

>> Pour en savoir plus : http://nle.hypotheses.org/1691

>> Accès au site des vidéos des Non-Lieux de l'Exil / L'Expérience de l'Exil : http://www.archivesaudiovisuelles.fr/2264/

Intervention

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