(S)’écrire, (s)’envoyer des images

Cette communication a été enregistrée dans le cadre des trois journées d'études "Truffaut à la lettre" organisées par le LASLAR au cours de l'année 2016. Lors de la seconde de ces journées, intitulée « Truffaut et l’écrit dans ses films »,  il s’est agi d’examiner le rôle formel de l’écrit dans les films de François Truffaut, à travers notamment les personnages d’écrivains, les amoureux de la prose, les adeptes du petit mot qui voyage (les fameux pneumatiques à l’époque de Baisers volés !). En ce sens, il convenait d’envisager l’étude des manifestations visuelles et sonores de l’écrit (lettres manuscrites à l’écran, occurrences de la voix off, pouvoir physique des livres, etc.), bref tout ce qui fait et donne matière à récit.

Vincent Amiel est un essayiste, théoricien du cinéma, de l'image et des médias, professeur des universités, et critique de cinéma français. Il est également membre du comité de rédaction de la revue Positif (à laquelle il collabore depuis 1981) et critique pour la revue Esprit (depuis 1990). Il a également collaboré, plus occasionnellement, à CinémAction et à L'Avant-Scène Cinéma2. Jusqu'en 2015, il codirige la revue Double Jeu : Théâtre/Cinéma (Presses Universitaires de Caen).

Résumé de la communication

La correspondance occupe une place importante, on le sait, dans les films de Truffaut. Lettres passionnées, amoureuses, violentes : le cinéaste leur donne des formes, qui sont des images spécifiques, des effets de cinéma. C’est le cas en particulier dans Jules et Jim, Les Deux anglaises et le continent, et L’Histoire d’Adèle H. Les hommes y écrivent des lettres inconséquentes, les femmes des lettres aux conséquences vitales. On verra comment Truffaut les "image ».