Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Éric Méchoulan (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse Jean Jaurès et aux auteurs.
DOI : 10.60527/8x8h-r818
Citer cette ressource :
Éric Méchoulan. UT2J. (2017, 19 octobre). De la parrêsia à l'arrogance chez Rabelais et l'Arétin , in Parrêsia et civilité entre France et Italie (Renaissance / XVIIe siècle). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/8x8h-r818. (Consultée le 11 décembre 2024)

De la parrêsia à l'arrogance chez Rabelais et l'Arétin

Réalisation : 19 octobre 2017 - Mise en ligne : 8 mars 2018
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Descriptif

 

De la parrêsia  à l'arrogance chez Rabelais et l'Arétin / Éric Méchoulan, in colloque international "Parrêsia et civilité entre France et Italie (Renaissance / XVIIe siècle)" organisé par le laboratoire Il Laboratorio, Université Toulouse Jean-Jaurès, 19-21 octobre 2017.

Ce colloque, point d’aboutissement d’un séminaire de deux ans sur « Langage et civilité France-Italie XVI-XVIIe siècles », se propose de mettre la notion à l’épreuve de la « civilité » telle qu’elle s’épanouit et se transforme entre Italie et France dans une période qui va du Quattrocento à la fin de l’Age classique. Le corpus considéré, à cet égard, sera nécessairement vaste : par-delà les traités de civilité en tant que tels, il pourra s’élargir à d’autres genres connexes comme le dialogue ou le « discours », ou encore le roman voire le théâtre, bref à tous les lieux « littéraires » où se donne à lire d’une façon ou d’une autre cette articulation en apparence problématique entre « civilité » et « parrêsia ».

Il y a lieu ainsi de repérer ce qui peut relever de la parrêsia dans les textes étudiés, que le terme y soit présent ou alors qu’on y rencontre un de ses avatars dans les langues en question (« liberté », « franchise », « franc-parler », « sprezzatura », …), le tout pour caractériser une attitude et une parole qui ne font pas forcément bon ménage avec les formes de sociabilité consensuelles qui s’imposent peu à peu. Entre Italie et France, dans la Cité, les cours puis les salons, s’élabore en effet un « idéal » policé et de la « politesse », au sein duquel les modes « parrêsiastiques » peuvent figurer comme des résistances d’un type de lien social antérieur, ou alors qu’on tente de fondre à l’intérieur de la logique nouvelle.

Pour Eric Méchoulan, il s’agit de comprendre, dans les cas de Rabelais et de l’Arétin, comment ces auteurs négocient leurs relationsaux lecteurs en exploitant l’affirmation d’un dire-vrai et le rejet d’unecritique arrogante.

 

Intervention
Thème
Documentation

MECHOULAN, Éric (2017). La parrêsia rabelaisienne : adresse et outrecuidance, Littératures classiques, 3, vol. 94, 37-48. [En ligne : https://www.cairn.info/revue-litteratures-classiques-2017-3-page-37.htm].

FOUCAULT, Michel (2016). Discours et vérité. Précédé de La parrêsia. Paris, Éditions Vrin, 314 p.

FOUCAULT, Michel (2009). Le courage de la vérité. Le gouvernement de soi et des autres (II). Cours du Collège de France 1984. Édition établie sous la direction de François Ewald et Alessandro Fontana par Frédéric Gros, Paris, Éditions Seuil/Gallimard, coll. Hautes Études, 334 p.

FOUCAULT, Michel (2008). Le Gouvernement de soi et des autres. Cours au Collège de France. 1982-1983 (I). Paris, Éditions Le Seuil, coll. Hautes Études, 400 p.

GUERRIER, Olivier (2010). Le Socrate de Foucault et le ‘socratisme’ de Montaigne. Autour de la Parrhêsia, in Gontier, T., Mayer, S. (dirs), Le socratisme de Montaigne, Paris, Éditions Classiques Garnier, 57-70.

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