Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Samir BOUHARAOUA (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Mariella Aita Solimando (Intervention)
Conditions d'utilisation
Tous droits réservés à l'Université Toulouse Jean Jaurès-campus Mirail et aux auteurs.
DOI : 10.60527/f0vv-5284
Citer cette ressource :
Mariella Aita Solimando. UT2J. (2014, 10 octobre). Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta , in Patrick Chamoiseau et la mer des récits. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/f0vv-5284. (Consultée le 13 décembre 2024)

Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta

Réalisation : 10 octobre 2014 - Mise en ligne : 7 février 2015
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Baroque et langue chez Chamoiseau / Mariella Aïta. In "Patrick Chamoiseau et la mer des récits", colloque international organisé par le laboratoire Lettres, Langages et Arts (LLA CREATIS) de l'Université Toulouse Jean-Jaurès-campus Mirail, 8-10 octobre 2014.
Thématique 6
 : Esthétiques narratives et récits des Amériques.

En Martinique, la recherche de nouvelles langues littéraires répond aubesoin de ses écrivains de résoudre dans une unité de langues la coexistence dedeux d’entre elles qui sont dans un rapport de diglossie : le français et lecréole. Dans le but de surmonter cette opposition, Patrick Chamoiseau crée « un langage »qui traduit  « les deux génies linguistiques ». Il intègre ainsil’esprit de la créolité dans la littérature française.  Mais dépasser le bilinguisme, qui se trouvedans cette relation de diglossie, c’est aussi se placer dans un « rapportproblématique » qui passe par un état d’âme, une incertitude, un conflit deloyautés. C’est une recherche constante afin d’arriver à un résultat qui partagela valeur créative avec la qualité narrative. L’œuvre a une unité stylistiquedans laquelle chaque langue n’est pas sacrifiée en dépit d’une autre. De cettefaçon une langue ne devient pas un instrument tandis que l’autre reste prédominante.C’est un métissage linguistique dans lequel l’auteur peut atteindre un publicfrancophone tout en restant fidèle à sa langue maternelle.
Dans cettecommunication, Mariella Aïta propose d’examiner le travail d’écriture mené parChamoiseau dans le cadre de cette « complexité linguistique » où secôtoient deux langues dans un même espace géographique. Ce fait communà la région  caribéenne donne commerésultat une création littéraire qui peut être qualifiée de baroque. En partant de la conception dubaroque et du réel merveilleux pour aborder ensuite son incidence dans l’œuvre franco-créolede Patrick Chamoiseau.

[Illustration adaptée de "Mystery River", photographie de Mattias Ripp, 2014, publiée sur Flickr].

Intervention
Thème
Documentation

AÏTA, Mariella (2010). Le franco-créole: une écriture du réel merveilleux aux Antilles Françaises, Synergie, 5 2009-2010, 15 - 27.

CHANCÉ, Dominique (2010). Patrick Chamoiseau, écrivain postcolonial et baroque, Paris, Éditions Honoré Champion, 387 p.

CHANCÉ, Dominique (2003). De "Chronique des sept misères" à "Biblique des derniers gestes", Patrick Chamoiseau est-il baroque ?, in "French Issue", MLN, 4, vol. 118,, sep. 2003, 867-894.

CHANCÉ, Dominique (2001). Poétique baroque de la Caraïbe, Paris, Éditions Karthala, coll. Lettres du Sud, 266 p.

FOURNIER, Robert (1995) Questions de créolité, de créolisation et de diglossie, in Pierre LAURETTE, Hans-George RUPRECHT (dirs), Poétiques et imaginaires : Francopolyphonie littéraire des Amériques, Paris, Éditions L’Harmattan, 149-172.

N’ZENGOU-TAYO, Marie-José (1996). Littérature et diglossie  : créer une langue métisse ou la "chamoisification" du français dans « Texaco » de Patrick Chamoiseau, TTR : traduction, terminologie, rédaction, 1 vol. 9, 155-176.

> Voir aussi la bibliographie générale, à télécharger dans l'onglet "Documents" de la vidéo d'introduction au colloque.

Dans la même collection