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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/9pkh-vp26
Citer cette ressource :
Archeo Montpellier. (2020, 15 octobre). Eaux indésirables à Villevieille (Gard) : l’exemple péri-urbain du Chemin de la Truque , in Eaux sales, eaux troubles, eaux de ruissellement. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/9pkh-vp26. (Consultée le 19 septembre 2024)

Eaux indésirables à Villevieille (Gard) : l’exemple péri-urbain du Chemin de la Truque

Réalisation : 15 octobre 2020 - Mise en ligne : 25 octobre 2020
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Descriptif

L’opération préventive du Chemin de la Truque à Villevieille (Gard) par Mosaïques Archéologie met en lumière un pan de l’histoire antique de cette cité située sur un éperon rocheux dominant le Vidourle. Les vestiges exhumés trahissent une évolution péri-urbaine entre le IIe s. av. J.-C. et le IIe s. ap. J.-C., répartis en trois phases d’occupation distinctes.

La phase 1, datée du milieu du IIe s. av. J.-C., correspond à une subdivision de l’espace en trois portions : une voie à l’ouest, un verger au nord-est et une carrière de pierres au sud-est.

La phase 2, dès le milieu du Ier s. av. J.-C., correspond à un quartier probablement résidentiel, encadré par deux rues nord/sud, espacées de 31 m environ. Cet ensemble bâti, comprenant des élévations en terre crue et des constructions en pierres, se compose de deux maisons séparées par un ambitus large d’environ 1 m. Chacune de ces maisons incorporerait une variation altimétrique entre la partie ouest de l’ensemble et sa partie est.

La destruction de ces bâtiments, probablement due à un incendie, interviendrait avant l’époque augustéenne. Un hiatus d’au moins une dizaine d’années est observé sur l’îlot, ce qui suggère un état de ruines des premiers édifices avant leur démolition. Ce n’est qu’à partir du règne de Tibère (Phase 3) que l’îlot est réinvesti : une seule domus couvre alors les plus de 1300 m² disponibles entre les deux rues nord/sud. Cependant, son plan demeure incomplet en raison de la destruction de son extension nord survenue lors d’une mise en terrasse du quartier à l’époque moderne.

C’est au travers de la description de ces vestiges en contexte péri-urbain, que nous analyserons les stratégies de gestion des eaux indésirables sur ce terrain accusant une forte pente

Communicants :

Olivier MIGNOT – Arkémine

 

Colloque organisé par :

Jean-Baptiste Lebret

Sandrine Agusta-Boularot

 

Réalisation :

Lambert Capron

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