Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Normandie (Réalisation), Maison de la Recherche en Sciences Humaines - Université de Caen Normandie (Production)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/9pvy-ff10
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2014, 16 septembre). La mémoire des morts. Les cimetières d'Amérique latine : des espaces-mémoires reflets du monde des vivants. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/9pvy-ff10. (Consultée le 19 mai 2024)

La mémoire des morts. Les cimetières d'Amérique latine : des espaces-mémoires reflets du monde des vivants

Réalisation : 16 septembre 2014 - Mise en ligne : 10 octobre 2014
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Cette conférence a été donnée dans le cadre de la première Semaine de la mémoire, organisée en partenariat avec la fête de la Science, qui s'est déroulée en Basse−Normandie du 15 au 20 septembre 2014.

 Camille Varnier est doctorante en géographie (ESO-Caen, UMR 6590, Université de Caen).

Les cimetières sont des objets spatiaux qui matérialisent la mémoire des morts. Ces espaces particuliers, riches de marquages sociaux et culturels, représentent des empreintes matérielles de la mémoire individuelle et collective qui existent dans tous les pays. En Amérique latine, l’étude des cimetières reflète en grande partie le monde des vivants : les rapports à la mort et au temps, les inégalités sociales très importantes, la grande diversité des rites et des croyances religieuses. Loin de se limiter à l’appréhension des cimetières comme miroir des sociétés, cette communication vise à mettre en lumière des mécanismes et processus inhérents aux sociétés étudiées : jeux de pouvoir, logiques de domination, ségrégation, exclusion, etc. Pour cela, l’accent est mis sur les groupes indigènes qui restent aujourd’hui largement marginalisés et exclus. Par le biais des mobilités, on étudie les changements entre les rapports à la mort dans des espaces ruraux et dans les villes. En effet, en plus des identités culturelles, les modes d’appropriation de l’espace du cimetière varient en fonction des espaces géographiques dans lesquels les individus et les groupes sociaux s’inscrivent. L’analyse des cimetières montre comment la mémoire des morts est socialement sélective.

Sur le même thème