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- Date de réalisation : 19 Octobre 2017
- Durée du programme : 44 min
- Classification Dewey : Critique et histoire de la littérature de langue française (études stylistiques et thématiques...), Critique et histoire de la littérature italienne
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Lettres classiques
- Collections : Parrêsia et civilité entre France et Italie (Renaissance / XVIIe siècle)
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : MÉCHOULAN Éric
- producteur : Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
- Réalisateur(s) : JIMENEZ Jean
- Editeur : SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail
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- Langue : Français
- Mots-clés : vérité et mensonge, littérature française (16e siècle), François Rabelais (1494?-1553), Pietro Aretino (1492-1556)
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Dans la même collection
























De la parrêsia à l'arrogance chez Rabelais et l'Arétin / Éric Méchoulan
De la parrêsia à l'arrogance chez Rabelais et l'Arétin / Éric Méchoulan, in colloque international "Parrêsia et civilité entre France et Italie (Renaissance / XVIIe siècle)" organisé par le laboratoire Il Laboratorio, Université Toulouse Jean-Jaurès, 19-21 octobre 2017.
Ce colloque, point d’aboutissement d’un séminaire de deux ans sur « Langage et civilité France-Italie XVI-XVIIe siècles », se propose de mettre la notion à l’épreuve de la « civilité » telle qu’elle s’épanouit
et se transforme entre Italie et France dans une période qui va du Quattrocento à la fin de l’Age classique. Le corpus considéré, à cet égard, sera nécessairement vaste : par-delà les traités de civilité en tant que tels, il pourra s’élargir à d’autres genres connexes comme le
dialogue ou le « discours », ou encore le roman voire le théâtre, bref à tous les lieux « littéraires » où se donne à lire d’une façon ou d’une autre cette articulation en apparence problématique entre « civilité » et « parrêsia ».
Il y a lieu ainsi de repérer ce qui peut
relever de la parrêsia dans les textes étudiés, que le terme y soit présent ou alors qu’on y rencontre un de ses avatars dans les langues en question (« liberté », « franchise », « franc-parler », « sprezzatura », …), le tout pour caractériser une attitude et une parole qui ne font
pas forcément bon ménage avec les formes de sociabilité consensuelles qui s’imposent peu à peu. Entre Italie et France, dans la Cité, les cours puis les salons, s’élabore en effet un « idéal » policé et de la « politesse », au sein duquel les modes « parrêsiastiques » peuvent
figurer comme des résistances d’un type de lien social antérieur, ou
alors qu’on tente de fondre à l’intérieur de la logique nouvelle.
Pour Eric Méchoulan, il s’agit de comprendre, dans les cas de Rabelais et de l’Arétin, comment ces auteurs négocient leurs relations aux lecteurs en exploitant l’affirmation d’un dire-vrai et le rejet d’une critique arrogante.
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