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Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse II-Le Mirail SCPAM (Publication), Université Toulouse II-Le Mirail (Production)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/69ja-8c72
Citer cette ressource :
UT2J. (2008, 10 mai). Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre (2/2) , in Lectures croisées de la "Critique de la raison dialectique" (1960-1985) de J.-P. Sartre. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/69ja-8c72. (Consultée le 19 mars 2024)

Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre (2/2)

Réalisation : 10 mai 2008 - Mise en ligne : 27 mai 2008
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Descriptif

Lectures croisées de la Critique de la raison dialectique (1960-1985) de J.-P. Sartre. Seconde journée du Colloque organisé le Département de Philosophie de l'Université Toulouse II - Le Mirail dans le cadre du programme ANR « Subjectivité et aliénation ». Université Toulouse II-Le Mirail, Maison de la Recherche, 9-10 mai 2008.

 

Thème: Sartre et la théorie de la connaissance

Axe 1: L’Interrogation critique

- Florence CAEYMAEX (Liège, Belgique) : Vie sociale et dialectique. Le statut de l’organisme dans la CRD.

- Jean-Michel SALANSKIS (Paris) : Sartre, la vérité et l’histoire

- Emmanuel BAROT (Toulouse) : La leçon épistémologique du parasitisme sartrien.

Axe 2: Connaître le singulier

- Guillaume SIBERTIN-BLANC (Paris) : Temporalités multiples, anachronisme, événement.

- Jennifer KUCABA-PIANTONI (Toulouse) : La CRD. de Genet à Flaubert ou de l’ombre à la lumière.

- Jean BOURGAULT (Paris) : Pour une dialectique matérialiste. Sartre, la logique des combles.

 

Extrait du texte de présentation du colloque :

Diversement canonisé en 2005 lors du centenaire de sa naissance, un pan majeur de l’œuvre philosophique de Sartre est cependant resté le parent pauvre des commémorations : la Critique de la raison dialectique (1960, et dont le tome II fut publié à titre posthume en 1985). Cette œuvre dont l’ambition explicite est de « réintroduire l’homme au cœur du marxisme » - ce marxisme qui s’est alors « arrêté » - se présente comme les « prolégomènes » à une anthropologie structurelle et historique à même de totaliser les différents savoirs disponibles sur l’homme socialisé. Que ce soit la continuité problématique avec ses œuvres antérieures, notamment L’être et le néant (1943), les difficultés intrinsèques, méthodologiques et stylistiques, de l’ouvrage, ses premières réceptions idéologiquement surdéterminées, les prises de position complexes qui s’y trament par rapport aux enjeux épistémologiques soulevés (par rapport au structuralisme, à la sociologie, à la psychanalyse, etc.) comme aux traductions politiques sulfureuses qui en furent autant les moteurs que les échos, l’ensemble manque encore de mises en perspective sérieuses dans l’espace philosophique français.

Aujourd’hui, un demi-siècle après la publication en 1957 de la « première » partie de la Critique, Questions de méthode, il est donc tout à fait essentiel de rendre possible la rumination collective de cette œuvre à multiples visages et à multiples entrées. L’objet de colloque est, contre les crispations traditionnelles, de rendre possible de telles lectures croisées : qu’elles s’intéressent prioritairement à la conceptualité et aux enjeux propres déployés par l’œuvre, qu’elle la fassent parler par rapport à ses sources et influences possibles ou ses héritages, ou bien encore, qu’elles mettent en relief la fécondité et les difficultés qui la caractérisent au travers de l’étude des œuvres corrélatives de Sartre (par exemple L’idiot de la famille).

L’objectif assumé est de voir combien cet ouvrage de « philosophie pure » fut et est bien toujours l’incarnation de la « philosophie vivante », totalisante et conflictuelle, éminemment concrète, que Sartre souhaitait à la hauteur de son temps, et de montrer autant que possible qu’elle constitue un jalon théorique incontournable de notre action et de notre réflexion sur un nouveau siècle qui ne s’annonce décidément pas moins catastrophique que les précédents.

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