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- Date de réalisation : 7 Avril 2014
- Durée du programme : 40 min
- Classification Dewey : édition des périodiques, Histoire de l'Espagne (1939-1975)
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- Catégorie : Conférences
- Niveau : niveau Master (LMD), niveau Doctorat (LMD), Recherche
- Disciplines : Civilisation espagnole et latino-américaine, Traitement de l'information
- Collections : Image et mémoire. Imagen y memoria
- ficheLom : Voir la fiche LOM
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- Auteur(s) : SARRÍA BUIL Aránzazu
- producteur : Université Toulouse II-Le Mirail
- Réalisateur(s) : SARAZIN Claire
- Editeur : SCPAM Université Toulouse II-Le Mirail
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- Langue : Espagnol
- Mots-clés : conscience historique, mémoire collective, périodiques (édition), Espagne (20e siècle), illustration des livres, franquisme
- Conditions d’utilisation / Copyright : Tous droits réservés à l'Université Toulouse II-Le Mirail et aux auteurs.

Valores de la imagen en la construccion discursiva de la historia: las portadas de "Tiempos de Historia (1974-1982)" / Aranzazu Sarria Buil
Dans la même collection












Valores de la imagen en la construccion discursiva de la historia: las portadas de "Tiempos de Historia (1974-1982)" / Aranzazu Sarria Buil
Valores de la imagen en la construcción discursiva de la historia: las portadas de "Tiempos de Historia (1974-1982)" / Aránzazu Sarría Buil. In séminaire "Image et mémoire / Imagen y memoria. 3. La reconstruction de la vérité par l'image : l'exhumation du passé" organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne (FRAMESPA) et le Réseau interdisciplinaire sur les vérités de l'image hispanique contemporaines (RIVIC). Université Toulouse II-Le Mirail, 7 avril 2014.
Dans le panorama de l’édition espagnole mis en place après la Loi de la
Presse de 1966, l’apparition d’une nouvelle revue dans les kiosques
allait offrir, depuis sa première de couverture, les fragments d’un
passé que l’on n’avait pas montré pendant des décennies. Et elle le
faisait à partir d’images. C’est en décembre 1974 que "Tiempo de historia",
la nouvelle publication promue par José Angel Ezcurra et dirigée par
Eduardo Haro Tecglen, vit le jour et engageant une démarche qui se
prolongerait tout au long de la période de la transition jusqu’à la
démocratie.
C’était une époque où l’action répressive de la
dictature atteignait des degrés semblables à ceux des premières années
du régime et, cependant, selon les secteurs d’opposition avides de
liberté d’expression, on considérait que le moment était arrivé
d’aborder le passé le plus immédiat depuis la perspective de la critique
des fondements mythiques sur lesquels l’histoire officielle avait été
construite. Suivant cet objectif, la revue devait développer une double
modalité de représentation : texte et image, discours et photographie,
dont l’indissociabilité permettrait l’exposition de faits historiques
que l’on pourrait doter de la plus grande véracité. L’efficacité de
l’image ne reposerait pas sur sa visibilité mais sur sa capacité à
exprimer une vérité porteuse d’une valeur historique.
En se basant
sur l’articulation des deux registres qui se croisent, s’interrogent,
mais ne se confondent jamais, est proposée une lecture du passé qui
consiste à montrer et à présentifier ce que la dictature franquiste
avait caché ou rendu invisible. Numéro après numéro, se tisse peu à peu
un récit historique basé sur la récupération de personnages, d’événement
et d’idées contemporaines qui, grâce à la relation que le texte
entretient avec l’image, réussit non seulement à mettre fin à l’omission
ou à la mise au rebut auxquelles le franquisme avait relégué certains
événements du passé mais aussi à révéler la manipulation à laquelle le
pouvoir avait soumis l’écriture de l’histoire. De là à la volonté de
s’opposer à la vérité officielle avec des versions plurielles et des
focalisations différentes, il n’y avait qu’un pas qui serait franchi dès
les premières pages de la publication, qui donnèrent ainsi à l’image
une valeur politique.
Pour réaliser cette étude, nous proposons de
nous baser sur l’analyse des couvertures des 93 numéros mensuels qui
constituent l’ensemble de la collection de Tiempo de Historia.
L’espace de couverture sera pris comme support privilégié pour
l’inclusion de l’image qui, mise au service de la connaissance d’un
passé occulte ou contesté, dévoile les ressorts discursifs sur lesquels
s’appuyait la dictature elle-même.
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