Documentaire
Notice
Langue :
Français
Crédits
Paulette Roulon-Doko (Réalisation)
Conditions d'utilisation
CNRS-UPS2259, Cultures, langues, textes
DOI : 10.60527/ah5g-0343
Citer cette ressource :
CNRS – Service audiovisuel d'ARDIS (UAR2259). (2009, 26 juin). Le manioc en pays gbaya. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ah5g-0343. (Consultée le 27 juillet 2024)

Le manioc en pays gbaya

Réalisation : 26 juin 2009 - Mise en ligne : 21 juin 2013
  • document 1 document 2 document 3
  • niveau 1 niveau 2 niveau 3
Descriptif

Ce film consacré au manioc témoigne de la sagesse traditionnelle d’une culture, les Gbaya de République Centrafricaine, qui utilise au mieux les moyens de son milieu naturel, sans souci de productivité ni de rentabilité, et dispose ainsi d’une variété d’aliments lui assurant une nourriture abondante. Les habitants de l’Afrique Centrale ont su s’approprier ce manioc si souvent décrié et lui ont donné une place centrale dans leur alimentation. Ils ont ce faisant innové en le traitant par rouissage et en en consommant les feuilles, deux pratiques inconnues en Amérique, son pays d’origine. Le manioc combine ainsi plusieurs atouts : une culture simple, une disponibilité sur toute l’année, une préparation rapide qui laisse du temps aux femmes et une conservation facile. C’est un élément glucidique très nourrissant constituant une excellente base de repas s’il est accompagné d’un véritable plat d’accompagnement ce qui est le cas en pays gbaya. A l’heure où l’on dénonce la faim dans le monde qu’on se propose de résoudre par une assistance alimentaire, l’auteur veut montrer qu’en Afrique Centrale, des cultures traditionnelles entretiennent un rapport harmonieux avec leur environnement. De cette manière, elles respectent la biodiversité qu’elles exploitent – pour leur nourriture quotidienne – tout en la préservant. Les images de ce film ont été tournées par Paulette Roulon-Doko entre 1980 et 1996 et constituent donc un document d’archives dont la conservation n’a pas toujours été parfaite mais dont l’intérêt ethnographique justifie leur utilisation.

Sur le même thème