Conférence
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
FMSH - VISIO
Langues :
Français, Espagnol, castillan
Crédits
Fondation Maison des sciences de l’homme (Réalisation), Yvon Le Bot (Intervention), Marie-Christine Doran (Intervention), André Guichaoua (Intervention), Daniel Ricardo Peñaranda (Intervention), María Victoria Uribe (Intervention), John Sabogal (Intervention), María Emma Wills (Intervention), Johanna Carvajal González (Intervention), Víctor Quintana (Intervention), William G. O'Neill (Intervention)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/ayb7-zr07
Citer cette ressource :
Yvon Le Bot, Marie-Christine Doran, André Guichaoua, Daniel Ricardo Peñaranda, María Victoria Uribe, John Sabogal, María Emma Wills, Johanna Carvajal González, Víctor Quintana, William G. O'Neill. FMSH. (2020, 1 décembre). Comment sortir de la violence (ou ne pas y entrer) ?, Colloque international « Sortir de la violence », Session 4 , in Colloque international - Sortir de la Violence (ANR-SoV). [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/ayb7-zr07. (Consultée le 31 mai 2024)

Comment sortir de la violence (ou ne pas y entrer) ?, Colloque international « Sortir de la violence », Session 4

Réalisation : 1 décembre 2020 - Mise en ligne : 8 juin 2021
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Descriptif

Ce colloque international a présenté les principaux résultats scientifiques du programme SoV – Sortir de la violence (2017-2021), réalisé avec le soutien de l’Agence nationale de la recherche (projet ANR-16-CE39-0010), en partenariat avec la FMSH (Paris) et la MSHS (Toulouse).La quatrième session porte sur les travaux des membres de la tâche 4 du programme SoV, « Comment sortir de la violence (ou ne pas y entrer) ? ».

La session débute par l’intervention d’Yvon Le Bot, qui présente les cinq principaux thèmes liés à la sortie de la violence, sur lesquels ont travaillé les différents membres de cette tâche :

1- les métamorphoses des violences ;

2- la sortie de la violence par les acteurs institutionnels, via les instances et processus juridico-politiques ;

3- la sortie de violence par les mouvements sociaux ;

4- le rôle des acteurs culturels, des créations culturelles ;

5- la mémoire et l’histoire : vérité, justice ou réconciliation ?

Ces thèmes sont développés dans sept interventions :

  • María Victoria Uribe, « Violencia mutante y paz esquiva en Colombia », montre comment, après la signature des accords de paix avec les FARC, la violence en Colombie a évolué vers de nouvelles formes moins hiérarchisées, se traduisant notamment par des exécutions extrajudiciaires de leaders sociaux et d’anciens combattants.
  • L’intervention de John Sabogal, « La reconfiguration de la violence armée en Colombie après l’Accord de paix », porte sur les mutations des violences armées, notamment dans le département du Cauca, au sud-ouest de la Colombie, dans le contexte de la mise en œuvre de l’accord de paix entre l’État et les FARC.
  • Dans son exposé sur « La rencontre entre victimes, chercheurs et artistes. Son potentiel transformateur et ses limites », María Emma Wills s’interroge sur la puissance, mais aussi les limites, des initiatives de mémoire utilisant le langage artistique (musique, danse, peinture, poésie, théâtre, etc.).
  • Dans son intervention, « L’art comme alternative à la violence en Colombie : du Street Art au théâtre », Johanna Carvajal González analyse les activités artistiques du collectif Casa Kolacho (Medellín) et du festival des arts du spectacle Selva Adentro (région du Chocó) comme moyens d’affronter un contexte colombien marqué par l’incertitude politique, sociale et économique.
  • L’étude de Marie-Christine Doran, « Le rôle politique de la mémoire en Colombie et au Chili : Imaginaires, mobilisations, institutions », met en parallèle les processus de construction de mémoire au Chili et en Colombie et révèle l’existence d’un imaginaire de la souffrance partagée qui inscrit les violations passées des droits humains dans un continuum avec la violence structurelle et coloniale.
  • L’intervention de Víctor Quintana, « La lucha contra la violencia de alto impacto en México », revient sur les stratégies adoptées au Mexique aux niveaux de la Fédération, des États et des municipalités, en collaboration avec certaines organisations de la société civile, pour faire face à l’extrême violence qui frappe le pays depuis 2006.
  • Enfin, le travail de Ricardo Peñaranda, « La confrontación de las narrativas sobre la guerra en Colombia a la salida de la violencia », porte sur la manière dont les différents acteurs ayant participé à la guerre en Colombie rivalisent pour construire des récits différents sur leur responsabilité dans la confrontation. Ce qui donne lieu à un affrontement discursif qui sera décisif pour mettre fin au long cycle de violence ou, au contraire, pour le prolonger.

À l’issue des interventions, un temps d’échange a été consacré aux questions et réponses entre le public et les intervenants.

Intervention

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