Écriture parodique et roman contemporain. Quand les écrivains d’aujourd’hui revisitent la littérature des temps passés

Résumé de la communication : De Jean Echenoz à Lydie Salvayre, Éric Chevillard ou Julia Deck, nombreux sont les auteurs qui au tournant du XXIe siècle renouent avec le plaisir du romanesque sans pour autant renoncer aux acquis du Nouveau Roman. Ce double héritage les conduit à faire de la parodie un détour privilégié pour revisiter avec humour les discours dominants de l’époque contemporaine comme les figures tutélaires du panthéon littéraire. Elle ouvre à l’enseignant la perspective de multiples travaux d’écriture, tout en constituant autant de portes d’entrée – ou de savoureux contrepoints – à la lecture des œuvres au programme.

Biographie de l'auteur : Stéphane André est agrégé de lettres modernes et exerce actuellement comme professeur de français en lycée tout en intervenant comme chargé de cours à l’Université de Caen. Il a soutenu en 2017 une thèse dirigée par Bruno Blanckeman à Paris III Sorbonne-Nouvelle et intitulée : Le roman français contemporain à l’épreuve du tourisme. Il s’agit là d’une étude s’appuyant sur l’œuvre d’une douzaine de romanciers contemporains, parmi lesquels Jean Echenoz, Mathias Énard, Olivier Rolin ou Lydie Salvayre. Il a participé à plusieurs colloques et journées d’études consacrés à la littérature contemporaine et a publié différents articles dont « Affronter le cliché : le consumérisme iconographique en question dans Autour du monde de Laurent Mauvignier » (in Sylvie Loignon (dir.), L'Image incertaine. Pluralité de l'image dans l'œuvre de Laurent Mauvignier, Paris, Presses Sorbonne Nouvelle, 2022) ; « Préhistoire d’Éric Chevillard : quand l’art pariétal vient conjurer la fossilisation scripturale » (in Anne Gourio et Marie Hartmann (dir.), Sur la paroi nocturne. L’art pariétal dans les littératures des XXe et XXIe siècles », Elseneur [En ligne], 33 | 2018, mis en ligne le 21 juillet 2023, consulté le 13 mars 2025. URL : https://doi.org/10.4000/elseneur.1052) ; « Oreille rouge d’Éric Chevillard : répéter pour déconstruire, ou comment bousculer le récit de voyage à la faveur de variations stylistiques, génériques et intertextuelles » (in L’Analisi Linguistica E Letteraria, 28(1), 2020, disponible en ligne : https://www.analisilinguisticaeletteraria.eu/index.php/ojs/article/view/40).