Influences étrangères dans le cinéma britannique des années 30 et 40
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Descriptif
Cette communication a été filmée dans le cadre d'une journée d'étude du LASLAR consacrée au cinéma britannique. Cette journée s'inscrivait dans un programme d’études sur deux ans (2018/2020), organisé par l’Université de Paris 1, l’Université de Strasbourg et l’Université de Caen, avec 6 journées d’études et un colloque en juin 2020 à Cerisy La Salle.
Jean-FrançoisBaillon est professeur à l’Université Bordeaux Montaigne.Membre de l’AFECCAV (Association Française des Enseignants etChercheurs en Cinéma et Audiovisuel) et président d’honneur de laSERCIA (Société d’Etudes et de Recherches sur le CinémaAnglophone), il a publié des articles sur le cinéma britanniquedans la revue CinémAction, dans Positif et dans diversouvrages collectifs. Ses recherches portent principalement sur lesrapports entre identités (culturelles, ethniques, sexuelles) etformes cinématographiques, aussi bien dans le cinémasocial-réaliste (Ken Loach, Lindsay Anderson) que dans le cinémagothique et d’horreur (Thorold Dickinson, Terence Fisher, PeteWalker) ou le cinéma des diasporas (Mira Nair, Atom Egoyan). Il aété membre du jury du Festival International du Film d’Histoirede Pessac en 2017 (consacré au cinéma britannique) et prépareactuellement un Dictionnaire du cinéma britannique (avec N.T. Binh).
Résumé de la communication
La question duréalisme se pose au moment où le cinéma britannique « devientlui-même » après le vote du Quota Act de 1927 et l’arrivéedu parlant après 1929, contemporaine de l’émergence du mouvementdocumentaire. C’est aussi le moment où les grands studios(Gainsborough, créé en 1924 puis London Films, créé en 1933, laRank Organisation, née dans les années 1930) mettent en place unstar system à l’anglaise. Les années de guerre confortentle projet d’une identité britannique exprimée à travers lecinéma mobilisé dans l’effort patriotique. Mais les années 1930et 1940 sont aussi celles de l’arrivée dans l’industriecinématographique britannique d’un nombre important d’étrangersessentiels à tous les postes de production : producteurs(Alexander Korda), scénaristes (Lajos Biro, Emeric Pressburger),acteurs (Anton Walbrook, Conrad Veidt), décorateurs (Alfred Junge,Vincent Korda), directeurs de la photographie (Georges Périnal, OttoHeller), musiciens (MiklosRozsa, Allan Gray), parfois un peu tout àla fois ou en succession (Alberto Cavalcanti). Loin d’une visionsimplifiée d’une école britannique associée à la tradition duréalisme, la présente communication se propose de repérer unediversité de sensibilités liées à un ensemble de contributionsrelevant de traditions esthétiques divergentes qui s’éloignent duréalisme documentaire.
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