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Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/v1fk-hg77
Citer cette ressource :
La forge numérique. (2018, 30 mai). Le détournement de la critique de l’urbanisme moderne au service de la rénovation des grands ensembles. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/v1fk-hg77. (Consultée le 12 décembre 2024)

Le détournement de la critique de l’urbanisme moderne au service de la rénovation des grands ensembles

Réalisation : 30 mai 2018 - Mise en ligne : 11 septembre 2018
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Descriptif

Cette communication a été filmée lors du colloque international "Le droit à Lefebvre" qui s'est déroulé du 29 au 31 mai 2018 à Caen.

En France, l’œuvre d’Henri Lefebvre n’a pas eu le plus grand des succès, contrairement au continent Américain où ses travaux ont fortement résonnés. Henri Lefebvre est aussi considéré comme un personnage influent de mai 1968 pour avoir promu l’autonomisation de ses étudiants au sein de la très hiérarchisée université de l’époque, et aussi pour avoir démontré les excès de la mondialisation capitaliste et de l’urbanisation. A 50 ans de ces révoltes étudiantes et de la publication du livre Le Droit à La Ville, par cet appel à colloque international et pluridisciplinaire, nous travaillerons donc à l’actualisation de la pensée lefebvrienne pour célébrer une œuvre à la croisée de la philosophie, de la géographie et de la sociologie, attachée à révéler les possibles déjà-là de l’émancipation ainsi qu’à l’analyse du capitalisme contemporain. Nous questionnerons la validité et l’actualité des outils conceptuels, méthodologiques et analytiques que l’auteur a légués dans la continuité des travaux amorcés à l’UNAM (Mexico) en 2016.

Joanna Quiros est doctorante à l'Universitéd’Evry-Paris Saclay / Centre Pierre Naville.

Larénovation urbaine des quartiers populaires de grands ensemblesmenée depuis le début des années 2000 s’est largement appuyéesur une critique de l’urbanisme moderne jugé dysfonctionnel, voircriminogène. Les promoteurs de la rénovation urbaine puisent ainsiun certain nombre de leurs arguments dans les premières analysescritiques de l’urbanisme moderne développé dans les années 1960,qu’elles soient d’inspiration marxiste comme celles d’HenriLefebvre ou plus « conservatrices » comme celles de JaneJacobs. Les concepts de « droit à la ville », de« retour à la rue », « d’appropriation del’espace » ou encore de diversification des fonctionsurbaines, sont en effet mobilisés au service de politiques urbainesdont les réalisations paraissent bien éloignées de la visionémancipatrice qui les guidaient.

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