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Langue :
Français
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Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/zbx3-ng72
Citer cette ressource :
MNHN. (2015, 16 octobre). Les bases de données et l'INPN. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/zbx3-ng72. (Consultée le 9 mai 2025)

Les bases de données et l'INPN

Réalisation : 16 octobre 2015 - Mise en ligne : 16 novembre 2015
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Descriptif

Julien Touroult expose les multiples intérêts des bases de données du vivant.

Thème
Documentation

«Julien Touroult, je suis directeur adjoint du Service du Patrimoine Naturel, ici au muséum. Je suis entomologiste et coléoptériste; et je m’occupe des questions d’inventaire d’espèces en France. Dans une expédition comme Mitaraka, il y a une grosse phase qui se situe après le terrain. En fait, le terrain, c’est la partie émergée de l’iceberg, après il y a plein de travaux. On trie le matériel, on le détermine.

Et quand il est déterminé, maintenant, on ne met plus ça dans des carnets comme ça pouvait se faire avant, mais on met ça dans des bases de données informatiques. Les experts déterminent, saisissent les informations dans une base de données qui est ensuite centralisée ici, au niveau du muséum, dans une base de données qu’on appelle l’Inventaire National du Patrimoine Naturel, qui aussi un site internet sur lequel on peut retrouver les données puisque maintenant, actuellement, ce que font la majorité des chercheurs, c’est que les données, elles sont mises à disposition du public, en ligne. C’est pratique et de plus en plus généralisé.

Tout ça, ça permet d’avoir des cartes de répartition, où on voit où sont les espèces en Guyane. Bon, alors c’est intéressant pour chaque espèce, et puis ce qui est intéressant, c’est qu’à partir de ces données de répartition dont on a des cartographies, et bien on peut aller vers des stratégies de conservation de la nature en se demandant par exemple : “Est-ce qu’on a partout les mêmes espèces ou est-ce qu’il y a des endroits où il y a des espèces particulières, endémiques ou autres?” et dans cette logique-là, les endroits où il y a beaucoup d’espèces endémiques par exemple, c’est probablement des endroits où il faut mettre des réserves ou des parcs nationaux. Donc ça sert notamment à cet aspect-là de la conservation de la nature.»

 


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