Conférence
Notice
Lieu de réalisation
Brest
Langues :
Français, Espagnol, castillan
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/6n3w-gt73
Citer cette ressource :
UBO. (2019, 3 avril). Séance 6 : M. Teresa Santa María Fernández, Max Hidalgo Nácher, Eugénie Romon, Roselyne Chenu. Brest, 3 avril 2019. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/6n3w-gt73. (Consultée le 13 décembre 2024)

Séance 6 : M. Teresa Santa María Fernández, Max Hidalgo Nácher, Eugénie Romon, Roselyne Chenu. Brest, 3 avril 2019

Réalisation : 3 avril 2019 - Mise en ligne : 5 juillet 2019
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Descriptif

II Colloque international " La Retirada et l’exil républicain espagnol en Bretagne 80 ans après (1939-2019). Histoire, mémoire, création ". Brest, 1-4 avril 2019.

Séance 6 (Brest, 3 avril 2019)

Présidente de séance : María José Fernández (U. Bretagne Occidentale, HCTI)

- M. Teresa Santa María Fernández (U. Internacional de La Rioja, GEXEL) : " El teatro de Bergamín en Francia ".

Resumen

Las últimas obras dramáticas que José Bergamín (1895-1983) escribió, no solo durante su exilio, sino en los últimos años de su vida, fueron creadas durante sus dos épocas como exiliado en  Francia y se extienden a lo largo de más de tres lustros, entre 1954 y 1970. Además de algunos proyectos e ideas que quedaron inconclusos (La barricada, El zángano que se creyó reina abeja), el escritor desterrado escribió en la capital francesa cuatro obras que sintetizan muy bien su trayectoria escénica y los diversos “artefactos" que elige como modelos para sus piezas dramáticas. De este modo, encontramos temas y recursos del Siglo de Oro español en Los tejados de Madrid o El amor anduvo a gatas su versión teatral de  La Gatomaquia lopesca–, pero también acude a otro de sus referentes - la mitología grecolatina – en La sangre de Antígona y en Donde una voz se apaga. En la primera de ellas, con música del también exiliado en Francia, Salvador Bacarisse, recrea la tragedia de Sófocles, al igual que antes había escrito su actualización de la trágica historia de Medea y de Hécuba, en Medea, la encantadora y La hija de Dios, respectivamente. Por su parte, en la segunda entremezcla elementos populares de leyendas europeas con el mito de Narciso y Eco. Por último, se observa la huella de la literatura francesa en una pieza que se inspira en un poema de Baudelaire, La cama, tumba del sueño o El dormitorio. La importancia que su relación con Francia se manifiesta, además, en las traducciones y obras suyas que se representaron durante esos años sobre el escenario y también por la radio y la televisión galas. Centrándonos en su labor dramática, resulta relevante comprobar esa influencia en sus últimas piezas y proyectos dramáticos, algunos de los cuales fueron escritos en francés.

Teresa Santa María es licenciada en Filología Clásica y Española y doctora por  la Universidad Autónoma de Barcelona con su tesis El teatro en el exilio de José Bergamín. Miembro del GEXEL, investiga sobre la dramaturgia y el uso de los mitos grecolatinos en el teatro de esta época. Ha publicado El teatro de José Bergamín, Mito y tradición en el teatro español de 1939, con Verónica Azcue, y José Bergamín, entre literatura y política, con Max Hidalgo e Iván López Cabello. Es profesora y  dirige los Másteres en Didáctica de la Lengua en la Universidad Internacional de La Rioja.

Max Hidalgo Nácher (U. Barcelona, GEXEL) : " Voces del exilio: las vueltas de Max Aub y José Bergamín ".

Resumé

Max Aub et José Bergamín ont été deux des auteurs exilés qui ont soutenu avec plus de persévérance la République espagnole et son héritage. Quoiqu’il s’agisse de deux auteurs très différents à divers niveaux, on peut trouver multiples correspondances entre les deux. Pendant la guerre d’Espagne, les deux ont participé comme agrégés culturels à Paris, et, après la guerre –Aub, après l’expérience des camps de concentration–, ils se sont exilés au Mexique (Bergamín, temporellement ; Aub, définitivement).

L’impossibilité du retour et le lien problématique avec l’espace nationale sont deux thèmes, et deux expériences, qui lient les deux auteurs même dans la distance. La vuelta : 1964, de Aub, est juste postérieur au deuxième exile de Bergamín, qui fut obligé à quitter l’Espagne pour deuxième fois après une campagne de propagande du Ministre d’Information et Tourisme, Fraga Iribarne. La correspondance entre les deux auteurs autour de ces événements et de la revue Los sesenta est un noyau où il est possible voir comment les deux auteurs s’approchent, même à la distance. Le 30 août 1963 répond Bergamín négativement la sollicitation pour participer à la revue Los sesenta : « Me repugna hacerlo [colaborar] […] al lado de esos dos académicos de la Real (realísimo contubernio, complicidad y cobardia) que son aquí Vicente y Dámaso, examigos. Si vinieras a España lo comprendirías y sentirías, creo, como yo”. Et écrit Aub dans son journal, le premier septembre 1963 : « « Si estuvieses aquí… ». Es posible ; pero estoy aquí ».  La nouvelle centralité de la figure du « fantôme » chez Bergamín a des correspondances avec l’image de « la gallina ciega » de Aub : les deux inaugurent un nouveau rapport avec le visible et la lumière. Significativement, Aub inclue les deux images dans La vuelta : 1964, un texte où il se réfère à Bergamín plusieurs fois. Aub voulait aussi publier « Charlas con un fantasma » (les conversations de Bergamín avec André Camp) à la revue Los sesenta, mais finalement il ne peut publier ni ce document bergaminien ni aucune collaboration de Dámaso Alonso. Le dernier point qui lie ce parcours et cette correspondance est l’écriture de El teatro español sacado a luz de las tinieblas de nuestro tiempo. Ce texte, où Bergamín apparaît sous la forme de l’absence, est une restitution d’une autre histoire. C’est ainsi que Aub fait la lumière et, du coup, montre les ténèbres de son temps –un temps qui est encore le nôtre. L’impossibilité du retour qui apparaît dans les deux auteurs explicitement après la moitié des années 60 –jusqu’au point qu’on pourrait dire qu’elle est au centre de ces œuvres–nous interpelle encore et nous oblige à relire des œuvres qui ne se laissent contenir par le discours historiographique national et par son partage de la lumière et de sa face d’ombre.

Max Hidalgo Nácher es profesor de la sección de Teoría de la Literatura y Literatura Comparada de la Universitat de Barcelona (UB) e investigador en el Grupo de Estudios del Exilio Literario (GEXEL) de la Universitat Autònoma de Barcelona (UAB). Ha realizado estancias de investigación en la Universidad de Rosario, Universidade de São Paulo y Harvard University. Ha publicado trabajos sobre José Bergamín, Max Aub, María Zambrano y Samuel Beckett, entre otros. Sus principales campos de investigación son la historia de la teoría literaria y sus usos internacionales desde la segunda mitad del siglo XX y las escrituras del exilio republicano de la guerra civil española de 1939.

- Eugénie Romon (U. Bretagne Occidentale, HCTI) : " Tea rooms : questionnements autour du travail féminin dans le Madrid des années 30 ".

- Roselyne Chenu : Témoignage sur José Bergamín.

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