Conférence
Chapitres
Notice
Lieu de réalisation
Brest
Langue :
Français
Crédits
Iván López Cabello (Organisation de l'évènement), Pierre Souchar (Réalisation)
Conditions d'utilisation
Droit commun de la propriété intellectuelle
DOI : 10.60527/2x9v-st12
Citer cette ressource :
UBO. (2019, 1 avril). Séance d'ouverture : Marie-Claude Chaput, Kiko Herrero, " 1939-2019 : Première commémoration officielle franco-espagnole de la Retirada ". Brest, 1 avril 2019. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/2x9v-st12. (Consultée le 13 décembre 2024)

Séance d'ouverture : Marie-Claude Chaput, Kiko Herrero, " 1939-2019 : Première commémoration officielle franco-espagnole de la Retirada ". Brest, 1 avril 2019

Réalisation : 1 avril 2019 - Mise en ligne : 5 juillet 2019
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Descriptif

II Colloque international " Républicain.e.s espagnol.e.s exilé.e.s pendant la Seconde Guerre mondiale : travail forcé et résistances. Rotspanier, 80 ans après " (Brest, 1-4 avril 2019)

Séance d'ouverture

Kiko Herrero (coordination 80 Aniversario del Exilio Republicano Español en France), Marie-Claude Chaput (U. Paris Nanterre, CRIIA), " 1939-2019 : Première commémoration officielle franco-espagnole de la Retirada "

Résumé

Si l’exil a été longtemps considéré comme un drame et l’affaire des exilés ou de leurs descendants, l’année 2019 annonce une nouvelle étape avec l’organisation de commémorations communes avec cette année l’appui des gouvernements espagnol et français. La volonté de Fernando Martínez López, directeur Général de la Mémoire historique au Ministère de la Justice, de retrouver cette mémoire pour les jeunes générations et de donner une approche résolument positive en mettant l’accent sur l’apport des exilés aux pays d’accueil, invite à porter un regard différent. En France, la question a été longtemps sensible après l’accueil désastreux dans des camps improvisés alors qu’au tournant des années trente les étrangers devenaient des « indésirables ». Pour ceux qui avec la Seconde République avaient cru en Espagne à la devise « Liberté, égalité, fraternité » et à la solidarité naturelle entre les deux Républiques, ce rejet s’est ajouté à la défaite. Quant à l’Espagne elle les a oubliés volontairement pendant le franquisme puis ignorés. Dans son exposé, Marie-Claude Chaput et Kiko Herrero tentent de dégager la spécificité des commémorations en France, si la présence de nombreux descendants de l’exil et de l’émigration dont la Maire de Paris, Anne Hidalgo, peut expliquer la réceptivité à cette initiative, la présence prévue aux cérémonies, dans des lieux emblématiques comme Collioure et Montauban, du Président de la République et du Premier ministre espagnol marquent une reconnaissance qui, dans le cas des exilés, passe à la fois par le pays de départ et celui d’accueil.

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