Conférence
Notice
Langue :
Français
Crédits
Jean JIMENEZ (Réalisation), Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Production), SCPAM / Université Toulouse-Jean Jaurès-campus Mirail (Publication), Lucile Quéré (Intervention)
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DOI : 10.60527/qq13-h571
Citer cette ressource :
Lucile Quéré. UT2J. (2017, 29 mars). Le dispensaire des femmes de Genève, une forme d'institutionnalisation du self-help ? , in Critiques féministes des savoirs : corps et santé. [Vidéo]. Canal-U. https://doi.org/10.60527/qq13-h571. (Consultée le 6 octobre 2024)

Le dispensaire des femmes de Genève, une forme d'institutionnalisation du self-help ?

Réalisation : 29 mars 2017 - Mise en ligne : 1 juin 2018
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Descriptif

 

Le dispensaire des femmes de Genève, une forme d'institutionnalisation du self-help ? / Lucile Quéré, in colloque "Critiques féministes dessavoirs : corps et santé. Milieux associatifs, militants, professionnels et dela recherche : collectivisation des expériences et des réflexions",organisé par le réseau Arpège et l'Association EFIGIESToulouse, Université Toulouse Jean-Jaurès, 29-30 mars 2017.
Thématique 4 : Self-help et pratiques alternatives.

Cette communication revient sur l’histoire de la réception et de l’appropriation de la dynamique self-help en Suisse à travers l’étude du Dispensaire des femmes de Genève (1978-1987). Ce centre de santé féministe par les femmes pour les femmes créé dans la suite du mouvement de réappropriation collective par les femmes des savoirs sur le corps et la santé est une expérience sans équivalent en Europe francophone. Issu d’une longue préparation par un groupe self-help lié au Mouvement de Libération des Femmes de Genève et dans la lignée des groupes étatsuniens, le dispensaire a mis en place des stratégies organisationnelles pour institutionnaliser le self-help. La remise en cause de la division hiérarchique du travail, la distribution du savoir, l’aménagement de l’espace, les stratégies mises en place pour démédicaliser la consultation, et les luttes portées par le dispensaire et ses travailleuses pour un autre système de santé sont autant d’exemples de la volonté de limiter le pouvoir médical sur les corps des femmes. [Source : https://efigies-ateliers.hypotheses.org/2711].

 

Intervention
Thème
Documentation

QUÉRÉ, Lucile (2016). Luttes féministes autour du consentement », Nouvelles Questions Féministes, 35, 1, 32‑47. [En ligne : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2016-1-page-32.htm].

RUAULT, Lucile (dir.) (2016). La circulation transnationale du self-help féministe: acte 2 des luttes pour l’avortement libre ?, Critique internationale, 1, 37-54. [En ligne : https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=CRII_070_0037].

NISSIM, Rina (2014). Une sorcière des temps modernes : le self-help et le mouvement Femmes et santé. Genève, Éditions Mamamélis, 196 p.

LÖWY, Ilana (2005). Le féminisme a-t-il changé la recherche biomédicale ?, Travail, genre et sociétés, 2, 89-108. [En ligne : https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2005-2-page-89.htm].

ZANCARINI-FOURNEL, Michelle (2004). Notre corps, nous-mêmes, in Éliane Gubin, Catherine Jacques, Florence Rochefort, Brigitte Studer, Françoise Thébaud, Michelle Zancarini-Fournel (dirs), Le siècle des féminismes  Paris, Éditions de l’Atelier, 209-220.

> Voir aussi la bibliographie générale à télécharger dans l'onglet "Documents" de la vidéo d'introduction au colloque.

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